Hortensia 'Annabelle' : l’élégance florifère au jardin.
Hortensia Annabelle, l'indispensable au jardin champêtre.
En tant que paysagiste au Pays Basque et dans les Landes, je recommande souvent l’Hortensia ‘Annabelle’ pour sa floraison spectaculaire et sa robustesse. Cette vivace à la silhouette généreuse s’impose dans de nombreux projets paysagers par sa prestance et sa souplesse d’adaptation.
Dans cet article, je vous dévoile tout ce qu’il faut savoir sur cette plante ornementale : son descriptif botanique détaillé, ses exigences, ses usages au jardin, sa reproduction, son entretien, son histoire… Un contenu pensé pour tous ceux qui veulent intégrer ce joyau végétal dans leur jardin.
Description botanique complète de l’Hortensia ‘Annabelle’.
Nom botanique :Hydrangea arborescens ‘Annabelle’.
Il s’agit d’un cultivar issu de l’espèce Hydrangea arborescens, originaire des forêts d’Amérique du Nord. ‘Annabelle’ est une sélection horticole obtenue dans les années 1960 aux États-Unis, connue pour sa floraison blanche spectaculaire.
Port et dimensions de l'hortensia Anabelle.
‘Annabelle’ forme un arbuste caduc à port arrondi, buissonnant et souple, pouvant atteindre 1,20 à 1,50 m de hauteur et autant d’envergure. Ses tiges sont creuses, fines mais robustes, parfois arquées sous le poids des fleurs en pleine floraison.
Feuillage de l'Hortensia Anabelle.
Le feuillage est caduc, il disparaît donc en hiver.
Feuilles simples, opposées.
Pétiole de 2 à 4 cm, légèrement velu.
Limbe ovale à elliptique, 10 à 20 cm, bord denté.
Nervures Nettement marquées, pennées, de teinte plus claire, en léger relief sur le revers.
Couleur : vert franc, devenant jaune à l’automne.
Ce feuillage dense confère à la plante un aspect plein et structurant, même en dehors de la floraison.
L'Anabelle, un hortensia à la floraison spectaculaire.
Période : de fin juin à début septembre.
Inflorescences : Grandes têtes globuleuses de 20 à 30 cm de diamètre sont constituées de fleurs stériles à 4 pétales blancs, très lumineuses. Elles deviennent vert chartreux en fin de floraison, puis beige paille lorsqu’elles sèchent, restant décoratives jusqu’en automne.
Floraison sur bois de l’année : donc régulière et abondante chaque été.
‘Annabelle’ est l’un des hortensias les plus florifères, capable de produire des fleurs même après une taille sévère ou une mauvaise exposition hivernale. Contrairement aux Hydrangea macrophylla, sa floraison se forme sur le bois de l’année, ce qui garantit une floraison régulière.
Exigences culturales de l'Hortensia Anabelle.
Exposition : mi-ombre ou soleil doux
Sol : frais, humifère, pH de 5,5 à 7
Rusticité : jusqu’à -25°C
Utilisations en aménagement paysager de l'hortensia Anabelle.
En tant que paysagiste, je l’utilise régulièrement dans plusieurs contextes :
Massifs d’ombre ou de mi-ombre.
Haies fleuries basses.
Mixed-borders naturalistes.
Pieds de murs nord ou est, Apporte structure, fraîcheur et élégance dans tout type de jardin au Pays Basque et dans les Landes.
Son feuillage ample et sa floraison dense structurent visuellement les espaces tout en apportant une touche romantique et sophistiquée.
Entretien de l'hortensia Anabelle.
Arrosage : régulier les deux premières années, puis en période sèche.
Taille : fin d’hiver, rabattre à 10–20 cm.
Fertilisation : compost mûr au printemps ou à l’automne.
Paillage : organique pour conserver l’humidité.
Reproduction de l'hortensia Anabelle.
Peu fertile naturellement.
Bouturage herbacé : en juin.
Bouturage aoûté : en fin d’été.
Division : possible mais délicate.
Histoire et signification de l'hortensia Anabelle.
Hydrangea arborescens est une espèce native des Appalaches aux États-Unis. Le cultivar ‘Annabelle’ a été découvert dans les années 1910 dans l’Illinois et introduit en culture dans les années 1960.
Origine : États-Unis, Illinois.
Obtention : cultivé depuis les années 1960.
Signification du nom : ‘Annabelle’ = Anna + Belle.
La variété fut popularisée par les pépinières américaines pour son adaptabilité et sa floraison exceptionnelle. Elle a marqué un tournant dans l’usage des Hydrangea arborescens, jusque-là peu cultivés.
Variétés proches de l'hortensia Anabelle.
‘Strong Annabelle’ : tiges plus robustes.
‘Invincibelle’ : floraison rose.
‘White Dome’ : inflorescences plates.
Ces variétés conservent les qualités de floribondité et de rusticité de ‘Annabelle’, tout en s’adaptant à des envies esthétiques variées.
Résumé sur l'hortensia Anabelle.
Caractéristique
Détail
Nom botanique
Hydrangea arborescens ‘Annabelle’
Type
Arbuste caduc
Hauteur
1,20 à 1,50 m
Feuillage
Vert, denté, caduc
Floraison
Blanche, été
Exposition
Mi-ombre
Sol
Frais, humifère, pH 5,5 à 7
Rusticité
-25°C
Entretien
Taille, arrosage, compost
Multiplication
Bouturage
L’Hortensia ‘Annabelle’ est une valeur sûre pour tout jardinier ou concepteur de jardin souhaitant une floraison opulente, lumineuse et fiable. Facile à vivre, généreux et adaptable, il incarne à merveille l’élégance végétale dans les jardins du Pays Basque comme dans les Landes. Sa structure graphique, son entretien simple et sa capacité à fleurir même après des tailles sévères en font un allié précieux dans mes projets paysagers.
Article édité et mis à jour le : 20 juin 2025.09h00
N°24 du 18/06/2025
Regarder, en haut à gauche dans la barre orange du menu "Radio Jardins d'ici" pour lire ou réécouter toutes les émissions passées ! et en haut à droit une case "recherche" pour taper un mot clef, un sujet, une plante…
Jardin d'ici sur 90.3fm et www.cotesudfm.fr
Côte Sud FM 90.3 et www.cotesudfm.fr : Jardins d'ici émissions N°24 du 18 juin 2025.
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Jardins d’ici, tous les mercredis, de 14 à 15h00, sur Côte Sud FM 90.3 et cotesudfm.fr.
Je suis Loïc BANCE Concepteur de jardin et je vous accompagne chaque mercredi dans votre émission jardinage, que vous pouvez réécouter, en rediffusion, le dimanche de 14 à 15h00, et bien sûr, le Podcast de cotesudfm.fr et sur mon blog : loicbance.canalblog.com
Aujourd’hui, je vous propose un petit voyage dans le temps. Un voyage à travers les jardins…les paysages, mais pas n’importe lesquels : les jardins tels qu’on les a pensés, dessinés, aménagés au fil des siècles. Car oui, un jardin n’est jamais neutre. Il raconte toujours quelque chose. Il traduit une vision du monde, une manière d’habiter la terre, une sensibilité à la nature… et aux autres.
Cette vision a beaucoup changé. Elle a été façonnée par les civilisations, les pouvoirs, les techniques, les goûts, les croyances, les Dieux et la notion de paradis, et par celles et ceux qu’on appelle les paysagistes.
Aujourd’hui on va parler de paysages, des dieux jardiniers, de nos croyances et de nos jardins à travers les âges...mais avant cela, la phrase qui lance l’émission, et qui à, bien sûr, un rapport avec le sujet.
Temps de mains pour transformer ce monde et si peu de regards pour le contempler.
Ecrivain français. Très contestataire de la commercialisation du monde littéraire. Il a d’ailleurs refusé le Goncourt (1951), pour son roman : Le rivage des Syrtes. Julien Gracq 1910/ 2007, nom de plume : Louis Poirier. Un balcon en forêt 1958.
Mais que nous disent nos anciens en juin au jardin.
Qui en juin se porte bien, au temps chaud ne craindra rien.
L'expression met en évidence, le lien, entre une bonne santé ou une bonne condition physique en juin, et la capacité à faire face aux températures élevées de l'été, sans crainte ni difficulté.
La lune de la semaine au jardin.
Mais est-ce que la lune de la semaine est sans difficultés… Déjà, j’espère que vous avez suivi mes conseils de la semaine dernière, d’arrêter toute activités au jardin pour cause de nœud lunaire, ce jour, en ce moment, puisqu’il vous est déconseillé de jardiner jusqu’à 15h40.
Donc, vous êtes à l’écoute de jardins d’ici.
Aujourd’hui, la lune a une illumination de 53%, décroissante, en phase montante, en période fleur, donc, semis, greffes et récoltes. Jeudi, vendredi et samedi, elle sera en période feuilles, toujours montante, dimanche en période fruits, encore montante, lundi et mardi en période racines, toujours montantes, mais attention, lundi 23, la lune sera au périgée, à 06h44, donc, pas de jardinage jusqu’à 10h44. Et on se retrouve mercredi prochain, le 25, le plus beau jour de l’année…de plus, la lune sera descendante, on va pouvoir rattaquer les travaux du jardin, planter, rempoter, tailler, amender, fertiliser et récolter.
Je vous propose, maintenant, de parler paysages, fermer les yeux, et imaginer les paysages que vous connaissez aujourd’hui. La plage, le marais d’Orx, les étendues désertiques des Bardenas, les forêts de hêtre du Pays basque, ou de pins des Landes, vos balades en montagnes pyrénéennes, et replongeons-nous, dans le passé, il y a très très longtemps.
IL est difficile de s’imaginer, qu’autre fois, il y à donc très très longtemps, Le bord de plage, sans aucune vision de terres observables, seulement l’infini, ou la chute dans le vide après l’horizon était un endroit maudit, ou maintenant nous nous battons pour un bout de serviette, ou dépensons sans compter pour une croisière qui s’amuse….
Il est difficile d’imaginer, qu’autre fois, il y a donc très longtemps, les marais étaient les portes de l’enfer, le lieu parfait pour le séjour des défunts, là ou maintenant, nous nous promenons gaiement, dans les Barthes, et le marais Poitevin.
Il est difficile de s’imaginer, qu’autre fois, il y a donc très longtemps, la seule idée d’approcher le désert, et son silence glaçant, contrastant avec sa chaleur écrasante, était, source des pires angoisses. De nos jours, ces lieux sont une aire de jeux bruyante et font les gros titres de nos journaux.
Il est difficile d’imaginer, qu’autre fois, il y a donc très longtemps, avant de traverser, une forêt sombre, au sous-bois des plus inquiétant, hanté par le chant du vent dans le feuillage, il valait mieux être accompagné par Robin des bois et sa horde de hors la loi. Aujourd’hui, c’est une aire d’accrobranche, de promenade, de cueillette et de reconnexion à la nature.
Il est difficile d’imaginer qu’autre fois, il y à donc très longtemps, les montagnes, étaient peuplées de monstres, de démons, ou pire encore, c’était le domaine des dieux, des lieux sacrés qu’il ne fallait pas profanées. Aujourd’hui, les sommets, ne sont jamais assez haut pour battre des records, L’hiver s’il y a trop de neige, on râle, s’il n’y en a pas assez, on râle, s’il y à trop de monde, on râle, s’il n’y a pas assez de fréquentation, d’autres râles, et c’est pareil pour l’été, la neige en moins.
Alors, partons ensemble, sur les traces de ces paysages… qui se fera en plusieurs épisode. Aujourd’hui, la 1er partie : Les dieux jardiniers, nos croyances et nos jardins à travers les âges…
Ces endroits, que l’on vient d’évoquer, en forçant à peine le trait, étaient peu fréquentable, seul quelque rares courageux, ou inconscients, ou fuyard, s’y aventuraient.
C’était la limite du paysage observable, c’étaient les limites du paysage réconfortant.
Cette perception des paysages, a été modifiée par un long processus, depuis plusieurs siècles, par, d’abord, les peintres, les écrivains, puis à l’arrivée de la photographie, certains paysages, sont devenus « fréquentables », exotiques, puis les images animées, le cinéma, puis la télévision, nous ont ouvert le monde, un regard nouveau, curieux, a fait évoluer nos mentalités. Petit à petit, ces lieux inhospitaliers, sont devenus des lieux de villégiature dès plus apprécié.
Bien sûr, avant d’en arriver à nos jardins contemporains, le paysage, pour devenir jardin, à connue bien des évolutions. Des lieux sacrés, aux jardins utilitaires. Nous verrons, dans les prochains épisodes de ces émissions sur les paysages à travers les âges, plus en détail toutes ces évolutions. Mais commençons par le commencement. L’homme !
L'homme et sont jardin préhistorique : La nature.
IL est fort à parier, qu’au temps préhistorique, l’homme devait avoir un tout autre rapport avec la nature, il n’avait pas d’autre choix que de s’adapter, pour pouvoir se nourrir, s’habiller, se protéger. De plus, ils devaient surement la craindre, redoutant ses colères, ces phénomènes inexplicables, et surement terrifiants, éclipses, météorites, comètes, et autres manifestations, qu’aujourd’hui, nous pouvant expliquer, comprendre, voir prévoir.
Les hommes de cette époque ne cherchaient pas à maitriser la nature, ils devaient composés avec elle, et, peut-être que leurs vies rudimentaires les rapprochés de ce monde nourricier, mais aussi dangereux, et que l’écoute de la nature, leur a permis de prospérer, de se développer pour arriver jusqu’à nous, mais avons-nous encore cette écoute, et ce respect, dans notre monde dit moderne ? Méritons-nous nôtre paradis terrestre ?
Mais, le jardin ça commence quand ?
Tout commence, bien avant qu’on ne parle de "jardin d’agrément". Dans l’Antiquité, les jardins sont avant tout sacrés, une image paradisiaque, un paradis terrestre, qui encore de nos jours nous sert, à nous paysagiste, comme source d’inspiration pour créer des jardins contemporains.
Et puisque l’on parle de « Paradis », et de jardins paradisiaques, savez-vous d’où vient le mot paradis ?
Pairi-daeza ; en vieux perse, signifie, enclos ou jardin protégé, ils sont de véritables oasis dans ce monde désertique, eau, fraicheur, géométrie, et, végétation luxuriante vont inspirer de nombreuses civilisations, et créer, une des sept merveilles du monde, les jardins suspendus de Babylone. Ils seront source d’inspiration de nos jardins d’Eden, les jardins fermés de nos cloitres médiévaux, des jardins monastiques, des jardins clos de la renaissance, peut-être, pour se recréer un paradis terrestre, remplaçant le paradis originel, d’où, un célèbre couple, croqueur de pomme, et, habiller d’une simple feuille de vigne, ont étaient expulsé.
Ils seront également à l’origine des jardins paradisiaque moghol (dynastie d'origine mongole qui régna en Inde du début du XVIe siècle au début du XIXe ) en indes, et des jardins du monde islamique. Jannah : le paradis-jardin dans la tradition islamique.
En arabe, le mot "jannah" signifie "jardin" mais aussi "paradis". Dans le Coran, le paradis est décrit, comme un jardin luxuriant où coulent des rivières, ombragé par des palmiers, des grenadiers, et des vignes. C’est un lieu de fraîcheur, d’abondance, et de paix spirituelle. Jannah, en arabe, peut signifier « dissimuler, caché, ce que l’on ne peut voir, mais aussi, Jin, créatures invisibles, dissimulé, cacher, que l’on ne peut voir. Les Arabes utilisaient le mot Jannah, pour désigner les beaux jardins, délimiter par des arbustes, denses, de sortes, à dissimuler, au gens de l’extérieur de ce jardin, ce qui se trouve à l’intérieur.
En Mésopotamie, en Égypte, ou en Perse, ils symbolisent l’ordre, l’harmonie, souvent en opposition au chaos du désert. On les entoure de murs, on y canalise l’eau, on les conçoit comme un paradis terrestre. C’est aussi le début des transformations paysagères de grandes ampleurs, par le début de l’Anthropocène, ce terme désigne l’époque, ou les activités humaines, du fait de leurs ampleurs, modifie les écosystèmes, l’homme est capable de modifier des paysages entiers.
Le jardin chez les Grecs et les Romains.
Chez les Grecs, et les Romains, le jardin, devient aussi un lieu de plaisir, et de représentation sociale. On y flâne, on y montre sa culture, ses statues, ses essences rares. On commence à distinguer, le jardin utilitaire pour se nourrir, du jardin pour l’âme.
Pour les Romains, le jardin, Hortus, est utilitaire, ornemental et philosophique.
Les Grecs anciens, pense leurs jardins pour le repos des âmes héroïque ou vertueuse, Elysion, Elysés, on parle alors, bien avant Joe DASSIN, des Champs Elysées, décrit comme une plaine luxuriante, paradis bucolique, ou les héros, les sages, les initiés, ou les justes, sont admis, suivant leurs conduites morales, ou la faveur des dieux. Encore des dieux jardiniers.
Petite aparté :
Quand l’avenue parisienne fut baptisée « Champs-Élysées », le nom fut choisi pour évoquer la beauté, la grandeur et le calme des célèbres prairies mythologiques grecques. À l’origine, il s’agissait d’un simple prolongement du jardin des Tuileries, donc, déjà une promenade paysagée, que l’on voulait transformer en une allée prestigieuse, digne des grandes capitales européennes. Le NOTRE 1674. « Les Champs » sont restés des jardins jusqu’en 1833 avant que les préfets Rambuteau et Haussmann lui donnent sa configuration actuelle.
Le choix du nom visait à : Donner un prestige classique à l’endroit, évoquer un lieu d’élégance, de promenade, de plaisir, un « paradis terrestre » pour la haute société.
Mais revenons à nos jardins, et à nos dieux jardiniers, orientés cette fois-ci vers, le Pays du soleil levant. La voie de l’éveil, les jardins Zen et Bouddhiste.
Le jardin Japonais.
Ces jardins, reflètent l’ordre du monde, ils favorisent l’introspection et l’éveil. Ils peuvent être dépouillés, mais, contemplatifs, comme les jardins secs, les Kare-sansui. Ils peuvent, aussi, être fait de mousse, d’eau, ils figurent des paysages symbolique ou mentaux, le silence devient palpable. Ils peuvent être magnifique est austère (Koko), complexe et simple (Kanso), minéral, mais aussi naturel (Shizen), mystérieux et subtil (Yugen), et, si vous voyez un pont rouge, en bois, traverser le, est vous serez purifié pour accéder, à un ilot, qui est une allégorie du paradis. Pas de dieu dans le Bouddhisme, mais un Bouddha jardinier.
Nous arrivons, maintenant, aux peuples premiers, et des jardins sacralisés.
Le jardins des peuples premiers.
Les jardins, sont là encore, un espace à forte résonnance spirituel. Pour les Mayas, les Incas ou les Aztèques, mais aussi, en Amazonie, ou en Afrique, le jardin était une offrande au dieu, ou aux croyances animistes qui perdurent encore de nos jours dans certaines cultures. Une idée que toute chose dans la nature à une âme.
Bien sûr, on y cultive de quoi se nourrir, mais on y implante des bassins, des fleurs aux couleurs symboliques, une imitation terrestre du mondes supérieurs, du cosmos, bref, une offrande aux dieux jardiniers.
Et chez nous, en Europe, arrive le Moyen Âge : entre cloître et potager.
Les jardins du moyen-âge.
Les jardins sont plus fermés, souvent clos de murs, comme les cloîtres monastiques. On y cultive à la fois le corps, et l’esprit : simples, médicinales, carrés géométriques, symbolisme religieux. Le jardin est un microcosme, là encore, une image réduite d’un monde idéal. Un paradis terrestre par la encore des massifs par quatre, formant une croix.
- L’herbularius : le jardin des simples, le jardin médicinal.
- L’Hortulus : le jardin potager.
- Les aromatiques: Cuisine et senteur.
- Le carré bouquetier : Servant à décorer les offices religieux. Principalement des fleurs de couleurs associés à la vierge Marie.
Mais, c’est aussi le temps du jardin nourricier, dans les campagnes comme dans les châteaux. On pense d’abord utilité : fruits, légumes, plantes aromatiques. Ce n’est pas encore le temps des paysagistes, qui va pourtant venir avec :
La Renaissance et le jardin de pouvoir.
Avec la Renaissance, on redécouvre les textes antiques… et le jardin, redevient une scène de prestige. C’est l’époque des grands jardins italiens en terrasses, et surtout, en France, celle du jardin à la française.
Pensons à Versailles : le jardin devient un théâtre de pouvoir, un chef-d’œuvre de géométrie, de domination sur la nature. Tout est aligné, maîtrisé, organisé depuis le regard du roi, pour le regard du roi. Le paysage devient politique. Le roi devient un Dieu jardinier. Le paysagiste LE NÔTRE est essentiellement paysagiste du Roi Dieu ou du Dieu Roi…
Le jardin Anglais.
En Angleterre, un vent contraire se lève… Le jardin anglais, et le triomphe du pittoresque.
Au 18éme siècle, les Anglais rejettent les lignes rigides. Place au jardin paysager, dit "à l’anglaise" : vallonnements, points de vue, scènes pittoresques, fausse nature, mais vraie mise en scène.
Le jardin devient émotion, sensibilité, nature recomposée. Et cette vision va marquer profondément les siècles suivants.
C’est à ce moment, qu’on commence à penser au métier de paysagiste : celui qui imagine un cadre, une ambiance, une narration par le végétal, la topographie, et les circulations.
Arrive, le 19éme siècle : l’essor des parcs publics.
Avec l’industrialisation et l’urbanisation, de nouveaux besoins émergent. Les villes ont besoin d’espaces verts. Les paysagistes deviennent des acteurs de l’hygiène urbaine, du bien-être collectif.
Des figures, comme Alphand, considérée comme le père des espaces verts de Paris, ou Haussmann, créent les grands parcs publics, pensés pour tous. Le paysage sort des propriétés privées et devient un enjeu social. Le parc Monceau, Montsouris, Buttes Chaumont…
Puis, s’ensuivent les 20éme, et 21éme siècle : retour à la nature, écologie et jardins du sensible.
Le 20éme siècle, voit se confronter de multiples visions. Les avant-gardes modernistes rêvent de fonctionnalité. Les mouvements naturalistes, eux, cherchent le ré-ensauvagement, la liberté des formes, et des espèces.
Aujourd’hui, le paysagiste, est à la croisée des chemins : entre architecture, écologie, art vivant, résilience climatique, et écoute des usages.
Nos jardins traduisent désormais, une préoccupation écologique, une envie de sens. On parle de permaculture, de plantes indigènes, de sol vivant, de fraîcheur urbaine…
Mais aussi, de retour à l’intime, un jardin comme refuge, comme expression personnelle.
De nos jours, nos jardins sont les miroirs de notre époque.
Notre manière d’aménager un jardin, aujourd’hui, est toujours l’héritière de cette longue histoire. Sans le savoir, nous reprenons des codes anciens, des visions transmises, des manières de "voir le lieu".
Un jardin à la française, pour l’ordre.
Un jardin anglais, pour le rêve.
Un jardin nourricier, pour l’autonomie.
Un jardin sauvage, pour la liberté. Un jardin méditerranéen, pour la résilience…
Et moi, en tant que paysagiste, ici, au Pays Basque et dans les Landes, je le vois chaque jour : chaque jardin raconte un petit bout d’histoire. Il reflète la sensibilité de son époque, les attentes de son propriétaire, et les contraintes de son territoire.
Car si les paysages changent, notre lien à eux, lui, reste profondément humain.
Alors, quand je conçois un jardin, je me pose toujours cette question :
"Qu’est-ce que ce lieu veut me dire ? Et que veut-on y raconter aujourd’hui ?"
Merci de votre écoute, et à très bientôt pour une nouvelle plongée dans l’univers des jardins qui sera consacré à notre numéro 2 de la lutte biologique : Les mots de la lutte biologique. On parlera de lutte biologique, microbiologique, de lutte par acclimatation, inondative, autocide, mécanique, physique, de lutte par confusion et de méthodes culturales.
Je vous retrouve la semaine prochaine, mercredi 25 juin 2025 de 14 à 15h00 sur Côte Sud Fm 90.3 et www.cotesudfm.fr
La lutte biologique N°2 : Les mots de la lutte biologique.
Pour plus d'information sur cette émission jardin:
Pour compléter cette émission, vous pouvez vous rendre sur :
Article édité et mis à jour le : 11 juin 2025.15h00
N°23 du 11/06/2025
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Jardin d'ici sur 90.3fm et www.cotesudfm.fr
Côte Sud FM 90.3 et www.cotesudfm.fr : Jardins d'ici émissions N°23 du 11juin 2025.
Tous les mercredis de 14 à 15h00 rediffusion le dimanche de 14 à 15h00.
Ou, lecture de cette émission ci-dessous et profiter ainsi des liens pouvant renvoyer aux sujets abordés dans cette émission.
Lecture
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans "Jardins d’ici" sur Côte Sud FM ! 90.3 et cotesudfm.fr.
Bonjour à toutes et à tous, bienvenues dans votre émission jardin d’ici sur Cote Sud FM 90.3 et cotesudfm.fr.
Je suis Loïc BANCE paysagiste conseils aux particuliers et j’ai le plaisir d’animer cette émission, tous les mercredis de 14 à 15h00, vous pouvez réécouter cette émission le dimanche, rediffusion de 14 à 15h00 également.
Vous avez aussi la possibilité d’aller sur le Podcast de cotesudfm.fr pour réécouter cette émission et toutes celles déjà diffusées.
JARDINS D'ICI 23 -11 06 25 L'orthorhynque
Introduction à l'Orthorhynque.
Tout le monde à bien dormi ? Alors prenez vos précautions, aujourd’hui, c’est pleine lune ! mais nous verrons cela plus en détail dans la lune de la semaine, juste après la petite phrase qui lance l’émission et les dires de nos anciens en juin au jardin.
Aujourd’hui dans « Jardins d’ici », je vous parle d’un petit insecte discret, peu connu du grand public, mais redouté des jardiniers avertis : l'Orthorhynque. Ce nom un peu barbare désigne en réalité un petit coléoptère de la famille des Curculionidés, autrement dit, un charançon. Le premier qui me fait une blague avec « L’Ornithorynque », il sort !
Et si les charançons sont souvent associés aux denrées stockées, comme la farine ou les céréales, les légumes secs, certains d’entre eux vivent bien au jardin… et y font des dégâts.
Nous allons donc voire tout cela, donc, rester bien à l’écoute, surtout si dans votre jardin ; vos feuilles sont crénelées et forment de belles dentelles, vous êtes peut-être victime de ce petit insecte qui sait très bien faire le mort quand l’on le découvre…
Mais avant cela, la petit introduction, phrase ou citations ou simplement quelques mots qui lance l’émission en rapport avec ce mois de juin.
La phrase de juin au jardin.
« Personne ne pouvait nous voir. Mais déjà la passion nous enlevait toute prudence. Les vêtements se sont entrouverts. Il n'y en avait guère, car un divin mois de juin brûlait. »
Marguerite Cleenewerck de Crayencour, 1903 (Bruxelles)/ 1987 (Bar Harbor dans l'État du Maine) de son pseudonyme, Marguerite Yourcenar de l’académie Française.
J’en avez une, mais « un peu osée » de pierre Desproche, évidement…Quéquette en juin, layette en mars"
Juin étant lancé, que nous disent nos anciens au jardin.
Les dires de nos anciens en juin au jardins.
11 juin : "À la Saint-Barnabé, le jardinier doit biner sa fève."
Selon cette expression, cette date marque le moment propice pour effectuer le binage des plants de fèves.
Le binage consiste à désherber et à améliorer la terre autour des plantes de fèves en enlevant les mauvaises herbes et en travaillant le sol avec une binette ou un outil similaire. Cette pratique est importante pour maintenir un sol propre, favoriser la croissance des plantes de fèves et prévenir la concurrence des mauvaises herbes.
Et puisque nous sommes à la Saint Barnabé, avez-vous bien observer la météo de la Saint Médard ? le 08 juin !
Pourquoi ?
"S'il pleut à la Saint-Médard, il pleuvra quarante jours plus tard." Et pour ma part je n’ai pas trop envie qu’il pleuve pendant quarante jours… Heureusement, la Saint Médard n’à pas été pluvieuse, seulement nuageuse et de toutes façons, Barnabé lui aurait coupé l'herbe sous le pied.
Merci Bernabé de nous promettre le soleil de juin, mais que dit le jardinier en chef, la lune de la semaine.
La lune de la semaine au jardin.
En ce mercredi 11 juin, la lune est pleine. Donc une illumination à 100 pour cent.
Et puis que l’on parle de pleine lune, savez-vous comment s’appelle le temps qui passe entre les pleines lunes ? le mois synodique dure environ 29 jours, 12 heures, 44 minutes, 3 secondes. C’est le temps mise par la lune pour effectuer une révolution complète autour de la terre, mesurée entre deux nouvelles lunes successives. La prochaine pleine lune sera donc le 10 juillet.
Mais revenons à la lune de cette semaine et de ce mercredi, bon, d’accord, la lune est pleine, donc, ni croissante, ni décroissante, mais quand même descendante en jour feuilles. On l’a vu la semaine dernière, la lune descendante n’est pas très favorable au semis.
Mais on a également vu la semaine dernière dans les travaux de juin au jardin, que les semis en pleine terre étaient encore possibles en juin, sous conditions e lune favorable, donc montante, et bonne nouvelle, la lune montante c’est pour jeudi 12 juin. Autrement dit, préparez vos graines et surtout, profiter de cette dernière journée de lune descendante pour vous activer au jardin, planter, rempoter, tailler, amender et fertiliser vos sols, demain, jeudi, ce sera trop tard.
Donc, jeudi et vendredi, la lune sera en jour fruits, samedi, dimanche et lundi en jour racines et mardi et mercredi prochain en jour fleurs.
Mais, y aura-t-il une émission jardins d’ici mercredi prochain, le 18 juin ? La lune nous y autorisera-t-elle ? En même temps, parler jardin à la radio n’est pas considérer comme jardiner ? Je dis cela, car mercredi prochain, le 18 juin, nous avons un nœud lunaire à 11h41. Donc pas de jardinage quatre heures avant et quatre heures après.
Donc, mettez à profit ce temps de non-jardinage pour vous caler sur 90.3 ou cotesudfm.fr et écouter Jardins d’ici, je braverai les foudres de la lune, ou plutôt les vents de régolithe, poussière lunaire, pour animer la numéro 24 de votre émission jardinage !
Je vous propose maintenant de rentrer dans le vif du sujet, surtout si, dans votre jardin, quelques-unes de vos feuilles semblent avoir étaient victime d’un maniaque du poinçon, come on a pu en connaître il y à quelques années dans les transports en commun. Des petits trous encore des petits trous ! Parlons de l’Orthorhynque, plus facile à dire qu’à écrire !
Avant de plonger dans notre sujet du jour, un mot sur les indésirables du jardin... Vous les connaissez sans doute, ou du moins, vous en subissez les effets :
Au potager :
Ce sont les pucerons, altises, petits insectes sauteurs qui font des bonds quand on les dérange, noctuelles, chenilles défoliatrices, aleurodes, la mouche blanche, ou encore la redoutable mouche de la carotte.
Dans le verger :
les carpocapses, psylles, tordeuses ou chenilles défoliatrices font la loi.
Et au jardin d’ornement :
On retrouve des attaques de thrips, otiorhynques, cochenilles, tenthrèdes ou fausses chenilles, les “fausses chenilles” ont plus de fausses pattes que les vraies (chenilles), mais elles ont moins de faux yeux ! et même des acariens qui s’en prennent aux feuillages.
Bref, le jardin est un écosystème vivant, et certains de ses habitants — bien qu’infimes — peuvent faire de grands dégâts.
Aujourd’hui, zoom sur l’un de ces petits coléoptères que l’on oublie souvent mais qui mérite notre attention : l'Orthorhynque.
Aujourd’hui, zoom sur l’un de ces petits coléoptères que l’on oublie souvent mais qui mérite notre attention : l'Orthorhynque.
Mais alors, qu’est-ce qu’un Orthorhynque ?
C’est un tout petit coléoptère, de 4 à 8 mm, au corps sombre et dur, avec un long rostre en forme de bec qui lui donne un air de petit éléphant miniature., autrement dit… un charançon… C’est ce rostre qui lui permet de perforer les tissus végétaux pour y pondre ses œufs. L’espèce la plus connue chez nous, c’est l'Orthorhynque du poirier (Rhynchites bacchus), mais d'autres orthorhynques s’attaquent aussi aux pommiers, pruniers ou encore aux rosiers et autres végétaux du potager ou du jardin d’ornement.
Cycle de vie et dégâts de l'Orthorhynque.
Ce sont surtout les femelles qui causent du tort. Après la fécondation, elles vont inciser les jeunes pousses, les feuilles, les boutons floraux ou même les petits fruits pour y déposer leurs œufs. Ensuite, elles sectionnent la tige au-dessus du point de ponte, ce qui provoque la chute prématurée de la partie concernée.
Résultat ? Des boutons floraux qui brunissent et tombent, des jeunes fruits qui ne se développent pas, ou des rameaux desséchés.
Les larves, bien protégées à l’intérieur, se nourrissent tranquillement du tissu végétal, puis se nymphosent dans le sol avant de ressortir adultes, prêtes à recommencer le cycle en descendant au sol pour se nymphoser, et l’adulte émerge au printemps suivant.
Mais on va me demander, c’est quoi la nymphose ?
C’est le stade de développement intermédiaire entre la larve et l'imago. Avec ça je suis bien avancé, c’est quoi l’Imago ?
En biologie, c’est le stade final d'un individu dont le développement se déroule en plusieurs phases.
Autres dégâts possibles et facilement observables :
Les feuilles découpées façon "dentelle" ou comme poinçonnées sont des signes typiques de la présence de l’Orthorhynque ou de l'Otiorhynque adulte.
Explication du comportement :
L’Orthorhynque adulte, en plus de pondre dans les jeunes fruits et tiges, se nourrit également du limbe des feuilles.
Il le fait de façon assez caractéristique :
En découpant des morceaux arrondis ou ovales, comme avec une mini-perforatrice, ou en sculptant les bords des feuilles, ce qui donne un aspect de feuille dentelée, irrégulièrement rongée.
Visuellement, ces dégâts sont proches de ceux causés par :
Certains coléoptères adultes, comme les chrysomèles (sorte de petits scarabées), ou les tenthrèdes, mais ces dernières laissent plutôt des plages dévorées ou des squelettes foliaires.
Bon à savoir :
Chez l’Orthorhynque, ces dégâts apparaissent souvent au printemps, en même temps que les autres signes d’activité :
Tiges flétries, fruits jeunes tombés, entailles nettes dans les boutons floraux.
En croisant tous ces symptômes, on peut identifier assez sûrement sa présence sans même le voir.
Oui mais si je le vois, comment être sûr que je suis en face d’un éléphant miniature, l'Orthorhynque.
Reconnaître l'Orthorhynque :
Quand il se sent menacé, ce petit coléoptère a une stratégie bien rodée :
Il se laisse tomber au sol en se figeant complètement, les pattes repliées contre son corps, comme s’il était mort. Ce comportement s’appelle la thanatose, ou "faire le mort".
Ce réflexe lui permet de passer inaperçu auprès des prédateurs, ou de glisser entre les doigts d’un jardinier un peu trop curieux. Dans la nature, cette ruse est très efficace : beaucoup d’oiseaux ou d’insectivores préfèrent ignorer une proie qui semble sans vie.
L’espèce la plus fréquente est active en journée, notamment par temps ensoleillé et doux, ce qui facilite son observation.
C’est un insecte plutôt diurne, que l’on peut repérer :
Sur les jeunes pousses, au niveau des boutons floraux, ou sur les jeunes fruits, lorsqu’il y effectue ses incisions pour pondre.
Cela dit, comme beaucoup de petits coléoptères, il est aussi discret, reste immobile en cas de danger, et se laisse tomber pour se camoufler dans la végétation basse ou la litière.
La nuit, il est moins actif, mais certaines espèces proches sont davantage nocturnes.
Prévention et lutte contre l'orthorhynque.
La lutte contre l’orthorhynque repose sur plusieurs stratégies combinées :
Surveillance régulière au printemps :
On repère les jeunes pousses flétries ou les boutons tombés, souvent signe d’une ponte.
Élimination manuelle :
Dès les premiers signes, on coupe et détruit les parties atteintes pour empêcher les larves de se développer.
Nettoyage du sol en hiver :
Bêcher légèrement ou griffer la surface pour perturber les nymphes en dormance.
Installation de nichoirs à auxiliaires :
Certains oiseaux insectivores comme les mésanges peuvent limiter les populations.
Traitements biologiques préventifs :
On peut essayer un traitement à base de nématodes (comme Steinernema feltiae) au niveau du sol, qui s’attaquent aux larves sans danger pour les autres insectes du jardin.
Ce qu’on évite :
Les insecticides à large spectre, non seulement inefficaces sur les larves protégées dans les tissus, mais aussi néfastes pour les auxiliaires du jardin.
Méthodes de piégeage ou d'observation possibles de l’Orthorhynque :
Secouage des branches sur une bâche blanche.
Comme l'Orthorhynque a le réflexe de "faire le mort", il tombe au sol si on agite légèrement les rameaux.
En installant une toile claire ou un plateau sous l’arbre, on peut le repérer et le capturer manuellement. Cette méthode est simple et non invasive.
Plaques engluées au pied des arbres ou arbustes.
Peu efficaces seules, mais elles peuvent aider à repérer sa présence, notamment s’il descend au sol pour se nymphoser. À utiliser en complément d'une observation régulière.
Pièges de type "pot de yaourt enterré" avec appât végétal (expérimental).
En mettant un morceau de jeune fruit dans un petit pot enterré affleurant au sol, certains jardiniers ont noté la capture de coléoptères, mais c’est une méthode artisanale non garantie.
Pourquoi n’y a-t-il pas de pièges spécifiques ?
Contrairement au charançon rouge du palmier, l’Orthorhynque ne répond pas (à ce jour) à des attractifs sexuels ou alimentaires identifiés.
Son comportement très localisé et discret rend difficile le développement de pièges efficaces à grande échelle.
La lutte repose donc principalement sur l’observation directe, la coupe des rameaux atteints, et le travail du sol pour détruire les nymphes.
A NOTER, une méthode qui semble efficace, le carton ondulé :
Une méthode rustique mais astucieuse de piégeage à base de carton ondulé, inspirée de techniques utilisées pour d'autres insectes comme le carpocapse. Cette méthode repose sur le comportement naturel de l’Orthorhynque, qui aime se réfugier dans des abris étroits, sombres et secs, notamment en journée ou pour sa phase de nymphose.
Le piège en carton ondulé, comment ça marche ?
Le principe est simple :
On enroule une bande de carton ondulé autour du tronc ou des branches charpentières de l’arbre ou arbuste concerné (rosier, poirier, etc.).
Le carton offre de petites cavités protectrices dans lesquelles les insectes peuvent se glisser pour se cacher ou se reposer.
On contrôle régulièrement les pièges, et on les brûle ou jette dans un sac fermé s’ils contiennent des orthorhynques ou d'autres ravageurs.
Quand installer ce type de piège ?
Entre avril et juin, au moment où les adultes sont actifs et cherchent des abris diurnes.
On peut aussi les laisser plus longtemps pour piéger des larves en migration vers le sol, juste avant la nymphose.
Limites de cette méthode :
Ce n’est pas un piège de masse, mais un outil de piégeage raisonné et complémentaire à la surveillance visuelle.
Il faut manipuler avec soin : ne pas laisser les cartons en place trop longtemps sans contrôle, au risque qu’ils deviennent… des hôtels à ravageurs !
L'Orthorhynque. Un ravageur discret mais tenace.
L’Orthorhynque n’est pas le nuisible le plus connu du jardin, mais il fait partie de ces ennemis de l’ombre qui, saison après saison, affaiblissent vos plantations sans qu’on s’en rende compte. C’est pourquoi une observation attentive, un peu de prévention, et une gestion douce mais régulière sont les clés pour garder un verger et un jardin en pleine santé.
Questions-Réponses :
On me demande souvent après avoir pu observer des orthorhynques dans des structures en bois ou dans le bois de stockage, bois de chauffe, si ces derniers sont xylophages.
L’Orthorhynque, n’est pas un xylophage.
Autrement dit, il ne s’attaque pas au bois mort, ni aux structures en bois du jardin, ni au bois de chauffage. Ce n’est pas un insecte du bois sec comme peuvent l’être les capricornes, les lyctus (Le Lyctus, cet ennemi silencieux des structures en bois, est également connu sous le nom de capricorne du bois sec.), ou les vrillettes (rare dans la nature et plus fréquente près des humains dans les habitations).
Alors pourquoi cette confusion ?
Parce que l’Orthorhynque, comme d’autres coléoptères, peut :
Occasionnellement se replier dans des fentes ou anfractuosités de bois pour s’abriter, surtout en dehors de sa période d’activité (été ou hiver), ou être observé à proximité de tas de bois ou cabanes de jardin, qui offrent des microclimats secs, chauds et protégés.
Mais ce sont des abris temporaires ou accidentels, pas des lieux de reproduction ni de ponte.
Son habitat préférentiel reste le feuillage et les jeunes pousses des plantes-hôtes :
Poiriers, pommiers, pruniers, rosiers, parfois aubépines ou sorbiers, avec ponte dans les jeunes fruits ou tiges encore tendres.
Mais au fait, on dit Orthorhynque ou Otiorhynque?
L’Orthorhynque (ex. Rhynchites bacchus).
Parfois appelé Rhynchite (du genre Rhynchites), ou plus rarement Orthorhynque dans le langage courant.
C’est un charançon diurne, de petite taille, souvent métallique (vert, bleu ou cuivré).
Il s’attaque aux arbres fruitiers à pépins : poirier, pommier, prunier, parfois rosier.
Il pond dans les jeunes fruits, qu’il découpe partiellement pour empêcher leur développement.
Ses larves se développent dans le fruit puis tombent au sol pour se nymphoser.
L’Otiorhynque (ex. Otiorhynchus sulcatus)
Plus gros, de couleur brune à noire, au corps mat et costaud.
Actif la nuit, c’est un rongeur du feuillage, des racines et des collets.
Il s’attaque à de nombreuses plantes ornementales : hortensias, fraisiers, rhododendrons, vignes, etc.
Les larves vivent dans le sol et peuvent détruire les racines.
Donc : Si on parle de l’insecte qui découpe les jeunes poires, fait flétrir les rameaux, et joue les cascadeurs en tombant au sol quand on l’approche… on parle bien du Rhynchite, qu’on peut appeler Orthorhynque.
Si on parle du rongeur nocturne des feuilles et racines, ce serait l’Otiorhynque, plus connu dans les jardins d’ornement.
Merci de votre écoute, et je vous retrouve mercredi 18 juin de 14 à 15h00 dans jardins d’ici, votre émission de jardinage de la Côte Basco-Landaise pour parler de :
L’histoire du paysage, des paysagistes, et l’évolution de notre regard sur les jardins à travers les siècles.
Un petit voyage dans le temps. Un voyage à travers les jardins… Mais pas n’importe lesquels : les jardins tels qu’on les a pensés, dessinés, aménagés au fil des siècles. Car oui, un jardin n’est jamais neutre. Il raconte toujours quelque chose. Il traduit une vision du monde, une manière d’habiter la terre, une sensibilité à la nature… et aux autres.
Et cette vision a beaucoup changé. Elle a été façonnée par les civilisations, les croyances, les pouvoirs, les techniques, les goûts… et par celles et ceux qu’on appelle les paysagistes.
Je vous retrouve la semaine prochaine, mercredi 18 juin 2025 de 14 à 15h00 sur Côte Sud Fm 90.3 et www.cotesudfm.fr
l’histoire du paysage et des paysagistes
Pour plus d'information sur cette émission jardin:
Le podcast de cette émission en cliquant sur l'image ou le lien ci-dessous :
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Cette terre argileuse, proviennent par érosion de la roche depuis la nuit des temps, nuit des temps passés qui ont érodée la roche mère et donné son patronyme à Ahetze, puisque la toponymie veut qu’Ahetze provient de « Aiz », la pierre et par imagerie populaire: Hauteur rocheuse jusqu’à nos jours Ahetze.
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Paysagiste au Pays Basque et sur la Côte Sud des Landes, je suis souvent amené à observer ces attaques tant sur des végétaux d'ornements que sur le potager. Les Othiorhynques sont de petits coléoptères noirs qui ne volent pas, mais qui sont susceptibles d'attaquer de nombreuses espèces de plantes et d'arbustes du jardin et du potager. Les dégâts seront plus ou moins importants, selon la partie du végétal atteinte.
Si les pucerons, sont des nuisibles connus et craints, l'Othiorynque, plus discret donc moins voyant mérite toute votre attention.
Les dégâts seront plus ou moins importants, selon la partie du végétal atteinte.
Mesurant un cm de long, ces Prédateurs, les otiorhynques,Insecte (s) Parasites appartenant à la famille des charançons ; sont de couleur noire ou brun foncé. Leur tête est pourvue d'un rostre et de deux longues antennes en forme de massue à leur extrémité. Ils sont incapables de voler. Les dégâts sont provoqués à la fois par les adultes et par les larves. Ils sont difficiles à voir et à observer, car ils se cachent le jour dans les anfractuosités du sol, des murs, etc. dont ils sortent uniquement la nuit venue pour aller dévorer les feuilles de la plante attaquée. Lorsque l'on arrive à en toucher un, celui-ci s'immobilise, feignant, en guise de défense, d'être mort.
Les insectes adultes sont présents de mi-mai à décembre, époque à laquelle ils disparaissent. La reproduction est surtout parthénogénétique (mode de reproduction monoparental), donnant principalement des femelles et très peu de mâles.
Les femelles pondent leurs œufs sur les racines des plantes hôtes de mai à mi-juin environ et se nourrissent des feuilles jusqu'à fin décembre. Chacune pond de 400 à 800 œufs (dans le cas de l'otiorhynque de la vigne) par petits paquets. Les œufs éclosent entre 10 jours et trois semaines après la ponte, selon le climat et donnent naissance à des larves qui vont s'enterrer et se nourrir aux dépens des racines de la plante attaquée.
Les larves des otiorhynques qui élisent domicile dans le sol ou la plante infestée prennent la forme de petites chenilles blanches de 10 à 15 mm légèrement incurvées, les faisant ressembler à des asticots. Elles y restent de juillet à mai de l'année suivante et se nourrissent sur les racines de la plante parasitée jusqu'en automne.
Au printemps suivant, vers mi-avril, lorsque la température du sol remonte un peu, les larves quittent leur coque et recommencent à se nourrir. Entre mi-avril et mi-juin, elles se transforment en nymphes (ou pupes). Ces nymphes restent sous terre jusqu'au printemps suivant ; elles muent ensuite vers la fin du mois de mai pour devenir adultes. Si les conditions ne leur sont pas assez défavorables, elles peuvent ne muer que la troisième année.
Ce stade de transformation a lieu pratiquement en même temps pour toutes les pupes et dure environ trois semaines. Les insectes issus des chrysalides quittent leur abri dès le mois d'avril et migrent vers leurs plantes nourricières. Les nouvelles femelles vont pondre et le cycle va recommencer…
Les attaques :
Ces attaques peuvent faire penser aux Jardiniers à un papillon, du moins la chenille ( après le cocon) des papillons qui, souvent après Eclosion de leurs Cocons, dispersent leurs chenilles qui rongent les feuilles. Mais oublier d'ores et déjà la lutte biologique par Phéromones, Bacillus et autres Bacillus thuringiensis sur ce Prédateur. Donc ne comptez pas non plus sur les Guêpes ou autres oiseaux du jardins style Mésanges qui-elles peuvent se nourrir de quelques chenilles...
En observant leurs feuilles : si les bords de ces dernières sont crénelées, formant un motif de dentelle comme découpé par les puissante mendibules d'une guêpes dans un fruit, c'est qu'elles ont très certainement subi une attaque d'otiorhynques.
Ils s'attaquent aussi parfois aux grandes nervures ainsi qu'à l'écorce des jeunes rameaux, ce qui ralentit leur croissance.
Regardez également le système racinaire d'un plant arraché, pour en avoir la confirmation. Car ce sont les larves qui causent le plus de dégâts au niveau des racines (Stade Larvaire ), qu'elles mangent en commençant par les plus fines. Elles s'attaquent ensuite aux racines ligneuses ou aux tubercules. Elles sont capables de dévorer entièrement le système radiculaire jusqu'au collet. Invisible au début, l'attaque se manifeste par un flétrissement d'une partie de la plante, voire de la plante entière comme si elle avait subi un stress hydrique.
Dès les premiers symptômes, intervenez la nuit ; munissez-vous d'une lampe pour éclairer, repérer et éliminer à la main les adultes en activité. Vous pouvez également installer, au pied des plantes, des pièges fabriqués avec des morceaux de carton ondulé (Piégeage à ne pas confondre avec les Pièges à phéromones), que vous trouverez en jardinerie, récupérerez et brûlerez le jour venu. Ces piéges sont enduits de nématodes et non de Phéromone, ils contaminent donc l'intru qui s'y réfugie.
Sur des arbustes ligneux à un seul tronc, la mise en place d'un anneau de glu empêchera les adultes d'atteindre la frondaison. Sur des arbustes ramifiés, vous pourrez déposer de la glu au premier embranchement.
Vous pouvez également, suivant l' Infestation , éliminer les plantes et Plants trop infestées pour éviter la prolifération de ce Parasite.
Vous pouvez également lutter en répandant sur le sol humide des nématodes, comme ceux de l'espèce Heterorhabditis bacteriophora, qui éliminent aux Stade larvaire les larves et les pupes de ces ravageurs en les parasitant. Ce traitement élimine également les larves de hannetons ou d'autres vers blancs. La mise en place se fait soit par Pulvérisation ou par arrosage.
Vous pouvez aussi employer une autre espèce de nématodes, Steinernema kraussei, qui agit dès 5 °C et qui peut donc être utilisé plus tardivement, d’août à décembre, ou plus précocement au printemps. Vous trouverez ces nématodes en jardinerie ou sur internet.
Pas de traitement Insecticide contre ce Ravageur. La lutte par produits phytopharmaceutique étant interdite depuis 2018 contre ces Nuisibles. A ce titre, vous devez ramener tous vos produits Insecticides et autres en décheteries réglementées. Seul la Lutte biologique vous permettra de venir à bout de cet insecte et de sa Larve.
Best Houzz 2025 Catégorie Services.
Merci à tous pour vos commentaires et votre confiance pour l'étude et la réalisation de vos projets paysagers. j'espère que 2025 qui voit mes efforts récompensés par ce prix Best Houzz 2025 et ce pour la sixième année consécutive, sera propice pour des rencontres autour de vos projets paysagers.
La Dactylorhize : une orchidée sauvage précieuse pour nos jardins naturels.
la Dactylorhize au jardin
Plante rare et fascinante, la Dactylorhize. Une Orchidée terrestre.
Egalement appelée Dactylorhiza, elle attire les regards autant qu’elle interroge. Cette orchidée terrestre européenne, rustique et pourtant délicate, pousse spontanément dans nos prairies, marais et zones humides. En tant que paysagiste au Pays Basque et dans les Landes, je la recommande volontiers dans des aménagements paysagers à l’esprit naturel, écologique et sensible à la biodiversité.
Dans cet article, découvrez comment identifier, cultiver et valoriser cette plante exceptionnelle dans votre jardin.
Et en fin de page, découvrez une autre Orchidée terrestre, bien plus grandes que je vous invite à "essayer" d'aclimater dans vos jardins!
Qu’est-ce que la Dactylorhize ? (origine, nom, histoire).
La Dactylorhize appartient au genre Dactylorhiza, issu de la famille des Orchidaceae. Le nom vient du grec daktylos (doigt) et rhiza (racine), en référence à ses tubercules palmés qui ressemblent à des doigts. C’est une orchidée terrestre, contrairement à beaucoup de ses cousines tropicales qui poussent sur les arbres.
Elle regroupe une trentaine d’espèces principales, dont certaines bien connues en Europe comme :
Dactylorhiza fuchsii (Orchis de Fuchs),
Dactylorhiza maculata (Orchis tacheté),
Dactylorhiza majalis (Orchis de mai),
Dactylorhiza elata (Orchis élevé), souvent utilisée en jardin.
Petite histoire de cette orchidée terrestre.
Longtemps méconnue, la Dactylorhize fut autrefois utilisée dans la pharmacopée traditionnelle (tubercules riches en mucilages, substances végétales, constituées d'un composé gélatineux ). Elle est aujourd’hui protégée dans de nombreuses régions. Son apparition dans les jardins témoigne d’un intérêt croissant pour des plantes locales, résilientes et esthétiques, respectueuses de l’écosystème.
Description botanique détaillée.
Feuillage de la Dactylorhize Orchidée terrestre.
Limbe : allongé, lancéolé à étroitement ovale, parfois légèrement ondulé.
Pétiole : souvent absent ; les feuilles sont engainantes à la base, embrassant la tige.
Nervures : parallèles, bien marquées, typiques des monocotylédones.
Particularité : certaines espèces ont des feuilles maculées de taches pourpres, très ornementales.
Agencement des feuilles de la Dactylorhize Orchidée terrestre.
Les feuilles sont alternes, disposées en spirale autour de la tige dressée, parfois regroupées en rosette basale. Elles deviennent progressivement plus petites en montant.
Port de de la Dactylorhize Orchidée terrestre.
Tige : dressée, robuste, atteignant 20 à 80 cm selon les espèces.
Port général : élancé, gracieux, légèrement souple au vent.
Floraison et reproduction de la Dactylorhize Orchidée terrestre.
Époque de floraison de la Dactylorhize Orchidée terrestre.
La floraison intervient entre mai et juillet, selon les espèces et le climat. Elle est riche, spectaculaire et aérienne.
Fleurs de la Dactylorhize Orchidée terrestre.
Disposées en épi dense au sommet de la tige.
Fleurs de couleur mauve, rose, pourpre, parfois blanches.
Labelle trilobé très distinctif, souvent orné de ponctuations ou marbrures.
Chaque fleur possède un éperon nectarifère, attirant les insectes pollinisateurs.
Mode de reproduction de la Dactylorhize Orchidée terrestre.
Sexuée : par pollinisation entomophile (insectes). Les graines sont extrêmement fines, comme de la poussière.
Asexuée : par division naturelle des tubercules.
Peut-on multiplier la Dactylorhize Orchidée terrestre. au jardin ?
Oui, mais avec patience :
Par division des touffes en automne.
Par semis en conditions très spécifiques (substrat stérile + mycorhizes obligatoires), réservé aux passionnés.
Exposition, sol et climat de la Dactylorhize Orchidée terrestre.
Exposition idéale :
Mi-ombre à soleil léger.
Éviter les fortes chaleurs ou sécheresses prolongées.
Elle aime les lumières tamisées, typiques des clairières humides.
Type de sol :
Sol frais à humide, jamais desséchant.
Bien drainé mais constamment pourvu en eau.
Humus riche, neutre à légèrement acide (pH 6 à 7,5).
Ne tolère pas les sols calcaires ou trop lourds sans drainage.
Intérêt paysager de la Dactylorhize Orchidée terrestre.
La Dactylorhize est une plante de caractère sauvage qui apporte une note poétique et naturelle au jardin. On l’utilise idéalement :
En prairie fleurie humide,
Dans une bordure de bassin ou zone marécageuse,
En sous-bois clair, associé à des fougères, des iris des marais, ou des carex.
Elle attire abeilles et papillons, favorise la biodiversité et donne un air de jardin spontané et vivant.
Persistance du feuillage de la Dactylorhize Orchidée terrestre.
Plante vivace caduque : le feuillage disparaît en automne.
En hiver, seuls les tubercules souterrains persistent.
La plante repart au printemps.
Entretien de la Dactylorhize.
Planter à l’automne ou au début du printemps.
Arroser régulièrement si le sol sèche.
Supprimer les tiges fanées après floraison.
Apport de compost mûr en automne pour enrichir le sol.
❌ À éviter :
Pas de bêchage profond (risque d’endommager les tubercules).
Pas d’engrais chimique.
Pas d’exposition plein sud brûlante.
La Dactylorhize est rustique jusqu’à -20°C, donc pas de protection hivernale nécessaire.
Associer la Dactylorhize au jardin.
Plante discrète mais élégante, elle se marie bien avec :
Fougères (Dryopteris, Matteuccia),
Graminées de sous-bois (Molinia, Deschampsia),
Iris pseudacorus ou autres plantes des zones humides,
Vivaces indigènes comme le Lythrum, le Filipendula ulmaria.
Elle est parfaite pour les jardins naturels, éco-jardins, berges et jardins de pluie au Pays Basque et dans les Landes.
Protéger une orchidée sauvage : que dit la loi ?
Avant toute introduction dans votre jardin, sachez que la cueillette ou le prélèvement dans la nature est strictement interdit, car la Dactylorhize est protégée dans de nombreuses régions. Il faut donc se fournir chez des pépiniéristes spécialisés labellisés ou issus de semis horticoles contrôlés.
Récapitulatif technique de la Dactylorhize Orchidée terrestre.
Famille : Orchidaceae
Hauteur : 20 à 80 cm
Floraison : Mai à juillet
Feuillage : Caduc
Exposition : Mi-ombre
Sol : Humide, drainé, pH neutre
Rusticité : Excellente (-20°C)
Multiplication : Division ou semis (difficile)
Entretien : Faible, arrosage si sec
Intérêt principal : Fleur sauvage, naturalité
une plante d’exception pour les jardins sensibles la Dactylorhize Orchidée terrestre.
En tant que paysagiste au Pays Basque et dans les Landes, j’apprécie de pouvoir intégrer des plantes locales et poétiques dans mes créations. La Dactylorhize en fait partie. Elle allie discrétion et grâce, naturel et adaptation, tout en participant à une jardinature plus responsable et locale. Bien installée, elle offre chaque année un retour de floraison généreux.
Pour vos projets d’aménagements paysagers intégrant des plantes écologiques comme la Dactylorhize, n’hésitez pas à me contacter : je vous accompagnerai avec plaisir dans la conception de votre jardin vivant.
Vous aimerez surement une autre orchidée terrestre que je vous propose "d'essayer d'acclimater dans vos jardins : Le Cymbidium.
Le Cymbidium. Magnifique plante au feuillage persistant.
Article édité et mis à jour le : 06 juin 2025.15h00
N°22 du 04/06/2025
Regarder, en haut à gauche dans la barre orange du menu "Radio Jardins d'ici" pour lire ou réécouter toutes les émissions passées ! et en haut à droit une case "recherche" pour taper un mot clef, un sujet, une plante…
Jardin d'ici sur 90.3fm et www.cotesudfm.fr
Côte Sud FM 90.3 et www.cotesudfm.fr : Jardins d'ici émissions N°22 du 04 juin 2025.
Loic BANCE, paysagiste Pays Basque, Paysagiste Landes, Paysagiste conseils aux particuliers.
Ou, lecture de cette émission ci-dessous et profiter ainsi des liens pouvant renvoyer aux sujets abordés dans cette émission.
Lecture
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans "Jardins d’ici" sur Côte Sud FM ! 90.3 et cotesudfm.fr.
Bonjour à toutes et à tous,
Je vous souhaite la bienvenue dans jardins d’ici sur Côte Sud FM 90.3 et côte sud fm.fr.
Vous êtes sur Jardins d’ici, vôtre émission jardinage au sens très très large du terme, tous les mercredis de 14 à 15h et rediffusion le dimanche de 14 à 15h et bien sûr en podcast sur cotesudfm.fr et sur mon blog
Bonjour à toute et à tous, bienvenue dans jardins d’ici, votre émission jardinage sur Côte Sud FM 90.3 et cotesudfm.fr tous les mercredis de 14 à 15h00, rediffusion le dimanche également de 14 à 15h00.
Je suis Loïc BANCE, paysagiste conseils aux particuliers, et j’ai le plaisir de vous accompagner et d’animer cette émission.
Et ça y-est, nous y sommes, juin est là et l’été doit…ou devrait pointer rapidement le bout de son nez!
Le mois de juin ouvre véritablement la saison estivale. Les jours sont longs, les floraisons battent leur plein, les légumes montent en puissance, et les arbres fruitiers promettent leurs premières récoltes. Mais attention : chaleur, sécheresse, orages violents et ravageurs peuvent venir troubler cette période faste. C’est le moment de l’année où l’observation et la régularité des soins font toute la différence.
Mais avant de se lancer dans ce sujet, les travaux de juin au jardin d’ornement, potager et fruitier, je vous propose, comme d’habitude, la petit phrase ou citation histoire de se mettre dans l’ambiance de juin au jardin.
Mais d'où viens le nom de Juin ?
Alors, d’accord, on est en juin, mais savez vous d’où vient le nom du mois de juin ?
Il y a diverses hypothèses, mais la plus vraisemblable, est que juin vient du latin « Junius » en l’honneur, suivant Ovide, de la déesse romaine Junon, sœur et épouse de Jupiter, reine des dieux et de la fécondité
Les dieux de l’époque étaient assez libertaires, aussi pour lancer cette émission je vous délivre quelques paroles d’un chanteur. Blind Test.
Les paroles du mois de juin.
C'était le mois de juin, La terre renaissait, Et les dieux libertins, Invitaient à danser.
On va d’ailleurs écouter cet artiste et cette chanson un peu plus tard dans l’émission. (alors, soyez à l'écoute!)
Mais en attendant cette pause musicale, voyons ce que les anciens nous disent en juin au jardin.
Les dires de nos anciens en juin au jardin :
4 juin : "Quand il pleut à la Saint-Clotilde, abondance de grains s'annonce."
L'expression souligne l'association entre la pluie tombant le jour de la Saint-Clotilde, et une récolte généreuse de grains.
Selon cette expression, lorsque des précipitations se produisent le jour de la Saint-Clotilde, cela est considéré comme un présage favorable pour l'agriculture. La pluie est essentielle à la croissance des cultures, en particulier des céréales telles que le blé, le seigle, l'orge, etc. Elle fournit l'humidité nécessaire au développement des plantes, favorisant ainsi une bonne germination et une croissance saine.
Et la lune de la semaine dans tout cela !
La lune, est ce mercredi en phase croissante avec une illumination à 63%, elle sera de plus en plus illuminée au fil des jours, mais ce mercredi, il y a un nœud lunaire, mais à 03h34, donc à priori pas de soucis pour les jardiniers ! Donc, lune croissante, mais descendante en période racines, et ce, de mercredi, aujourd’hui donc, jusqu’à samedi 07 juin. Et ce samedi 7 juin, nous aurons un nœud lunaire à 12h43, donc programmer vos interventions au jardin en conséquence. La lune sera en suite, dimanche et lundi en jour fleurs, puis mardi et mercredi, donc jusqu’à notre prochaine émission de jardins d’ici, en jour feuilles. Pour résumé c’est une semaine en lune descendante, donc propice aux travaux de jardinage en tous genres, mais pas au semis, ni aux greffes, il vous faudra pour cela être à l’écoute de jardins d’ici la semaine prochaine le 11 juin de 14 à 15h00.
Des questions sur la lune ? Sur les dires des anciens au jardin ? Pas de questions ? Bonne question. Aussi, je vous propose de passer au sujet du jour. Les travaux de juin au jardin d’ornement, potager et fruitier.
Petit aparté météo :
Je sais que la météo est quelque peu capricieuse, et bien sûr, il vous faudra tenir compte des conditions climatiques pour vos travaux de jardinage. Les saisons se suivent, mais ne se ressembles pas forcément. Que sera 2025, nul le sait, je sais que 2024 à été, disons catastrophique, mais n’oublions pas que 2023 fut sont contraire.
Anecdote climatique.
En juin 2023, une vague de chaleur précoce avait grillé bon nombre de pivoines, roses et clématites dans le Sud-Ouest. C’était un avant-goût de la canicule estivale à venir. Depuis, les jardiniers du Pays Basque et des Landes redoublent d’efforts pour protéger leurs massifs par le paillage et l’ombrage partiel, même si pour l’instant nous voudrions plus de soleil et de chaleur….
Mais croisons les doigts et commençons par le commencement :
Les travaux de juin au jardin d’ornement.
Tailler les arbustes à floraison printanière (forsythia, lilas, weigela) une fois la floraison terminée.
Supprimer les fleurs fanées des rosiers, vivaces et annuelles pour encourager de nouvelles floraisons.
Arroser régulièrement, de préférence le soir, et pailler abondamment pour conserver la fraîcheur du sol. Je vous invite à récouter l’émission N°19 du 14 mai sur le podcaste ou sur mon blog loicbance.canalblog.com menu Radio jardins d’ici : l’arrosage matin ou soir ?
Installer tuteurs et supports pour les plantes à longues tiges (dahlias, delphiniums).
Surveiller les pucerons, aleurodes et oïdium sur les feuillages.
Questions : « Mon rosier fait beaucoup de boutons mais ils ne s’ouvrent pas. C’est normal ? »
Réponse : « C’est souvent un signe de stress hydrique ou de trop fortes chaleurs. Les boutons avortent ou restent fermés. Veillez à bien arroser le soir, sans mouiller les feuilles, et pensez à pailler. Une fertilisation douce à base de compost mûr peut aussi aider. »
Questions : « Est-ce trop tard pour planter des annuelles en jardinière ? »
Déjà, c’est quoi une plante annuelle : c’est une plante qui pousse, fleuri, fane et produit des graines sur une seule année.
Capucine, bidens, cosmos, dahlia, pélargonium, lobélia, sauge, impatiens, verveine, œillet d'Inde, muflier, cléome, coquelicot, lavatère, zinnia, souci,
Réponse : « Non, au contraire ! Juin est parfait pour les plantations estivales. Vous pouvez installer en godets, pétunias, zinnias, verveines, géraniums. Mais pensez à les arroser très régulièrement, surtout les premières semaines. »
Les travaux de juin au potager :
À faire en juin :
Semer en pleine terre sous conditions de lunes favorable, donc montante : haricots, carottes, betteraves, salades d’été, basilic, courgettes.
Repiquer les poireaux, les choux d’hiver, les céleris.
Buter les pommes de terre, les haricots et les tomates.
Surveiller les limaces, surtout après la pluie.
Installer les filets anti-insectes (contre les mouches du chou, teigne du poireau).
Anecdote jardinage qui semble se répéter de nos jours/ au potager :
En juin 2018, une série d’orages intenses sur les Landes avait lessivé les jeunes semis et inondé les planches du potager. Depuis, beaucoup de jardiniers ont rehaussé leurs planches ou planté en lasagnes ou en butte pour mieux gérer les excès d’eau.
Questions : « Mes tomates grandissent bien, mais j’ai des taches brunes sur les feuilles du bas. C’est grave ? »
Réponse : « C’est probablement le début du mildiou, surtout si le temps est humide. Supprimez les feuilles atteintes, ne mouillez pas le feuillage, et espacez bien les plants pour une bonne aération. Un traitement préventif à la décoction de prêle peut aider. »
Questions : « Puis-je encore semer des courgettes ou est-ce trop tard ? »
Réponse : « Vous pouvez ! En juin, les semis en pleine terre lèvent rapidement avec la chaleur. En semant maintenant, vous échelonnez les récoltes. Pensez juste à la lune, montante et à les protéger des limaces et à bien les pailler. »
Les travaux de juin au Verger et pour les Petits fruits :
Éclaircir durant le mois de juin vos fruitiers, pommiers, poiriers, pêchers pour favoriser la taille et limiter la casse. Abondance n’est pas forcément qualité !
Surveiller les attaques de carpocapse (ver des fruits), pucerons lanigères (pucerons laineux) et moniliose (nom générique de diverses maladies fongiques).
Tailler en vert si nécessaire, surtout sur vigne et pêcher.
Question : C’est quoi la taille en vert ?
Réponse : La taille en vert et par opposé à la taille sèche qui elle à lieu en automne ou hiver, c’est une taille que l’on pratique en sève pour éliminer des branches inutiles, favorisant ainsi la circulation de l’air, donc moins de risque de maladies fongique et une disponibilité de sève plus importante pour les fruits.
Installer des pièges à guêpes loin des zones de récolte.
Anecdote climatique :
En juin 2020, une fraîcheur persistante avait retardé la maturité des cerises et abricots dans le Sud-Ouest. Certains cerisiers ont même eu une seconde floraison partielle… en juillet ! Un cas rarissime, preuve que la météo influence profondément nos récoltes.
Question : « Mes pêches tombent avant d’être mûres. Pourquoi ? »
Réponse : « Cela peut être dû à un excès de fruits (la plante s’auto-régule) ou à la moniliose, un champignon. Si les fruits ont des taches ou pourrissent en tombant, il faut retirer les fruits malades et éviter de mouiller le feuillage lors des arrosages. »
Questions : « En juin, souvent mes framboisiers se couchent sous leur poids, je dois les tailler ? »
Réponse : « Non, pas maintenant. Il faut juste les tuteurer avec des fils ou du grillage tendu. Vous taillerez les tiges fructifères après la récolte. Pensez à garder les jeunes rejets pour la production de l’an prochain. »
Conclusion de l’émission de juin au jardin :
Le mois de juin est un carrefour : il demande de la rigueur, mais offre en retour beauté et abondance. On accompagne les floraisons, on anticipe les maladies, et on prépare l’été. Une saison pleine d’énergie pour le jardinier passionné.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser lors de notre prochaine émission ou à consulter les conseils de saison sur mon site de paysagiste pour le Pays Basque et les Landes.
Après ce petit tour de juin au jardin, je vous propose de regarder, un peu, en arrière sur ce que nous nous sommes dis en mai au jardin.
Vous pouvez donc retrouver sur le Podcast et sur mon blog loicbance.canalblog.com les sujets suivants :
Et nous avons, pour garder de la fraicheur dans nos intérieurs une fois que l’été sera là avec sa possible canicule, prodiguez des conseils dans l’émission N°20 l’oasis verte dans la maison ou comment les plantes vertes peuvent nous aider à mieux supporter l’été dans nos intérieurs.
Et enfin, pour clore le mois de mai, nous avons lancé un nouveau chapitre, la numéro un sur les plantes dépolluantes dans nos intérieurs, un peu pour faire écho à l’émission précédente de l’oasis verte à la maison, vous avez pu écouter l’émission numéro 21, les plantes dépolluantes dans nos intérieurs. Cette dernière est déjà disponible sur le podcast et sur mon blog.
Vous pouvez depuis mon blog, réécouter ces émissions via un lien qui vous renvoi sur le podcast de Côte Sud Fm, mais aussi les lire et bénéficier ainsi d’un peu plus de conseils via des lien qui vous renvoient sur des sujets évoqués ou des plantes mentionnées dans ces divers émissions.
Et puisque l’on parle du blog, je ferais chaque début de mois le top cinq des sujets les plus recherchés ou consultés sur mon blog et pour le mois de mai le classement est le suivant :
Le top 5 du blog loicbance.canalblog.com en mai 2025 :
Pour 308 visiteurs en ce mois de mai avec 667 pages consultés nous trouvons en.
Et pour terminer en cinq, Quel soins pour vos agrumes, tous mes conseils pour réussir sans effort, ou presque… la culture de ces magnifiques arbustes dans vos jardins ou sur vos balcons.
Voila pour le top cinq du blog, voila pour juin au jardin, je vous remercie de votre écoute et attends vos questions jardin sur le mail de cote Sud FM cotesudfm90.3@gmail.com ou par SMS au 06.88.87.13.00.
Mais avant de vous quitter je tiens à vous informer d’une très belle manifestation sur les jardins : Les rendez-vous aux jardins 2025 qui auront lieu les vendredi6, samedi 7 et dimanche 8 juin partout en France dans plus de 2200 parcs et jardins publics ou privées et plus de 600 jardins dans vingt pays d’Europe, avec cette année un cœur de thème : jardins de pierres et pierres de jardins, fontaines, cascade, ponts, murs, statues, mobiliers de jardins, grottes, canaux…
Pour ce qui concerne la région, renseignez vous sur le site rendezvousauxjardins.culture.gouv.fr, il y à pas mal de rendez vous en Pays Basque et dans les Landes, avec, pelle mêle, la villa Arnaga à Cambo qui propose une multitude d’atelier, d’expo et de conférence et conte. Le jardin botanique du littoral à Saint Jean de Luz, Le château d’Urtubie à Hendaye ainsi que les jardins familiaux de cette même ville, et pour les Landes, le jardins des Barthes à Saubrigues, les jardins de l’humanité à Tyrosse, le château d’Estrac à Hastingues, le domaine du parc du Sarrat à DAX ; le jardin Marguerite à Linxe et plein d’autres à découvrir, alors bonne semaine à toute et à tous, belle journée aux jardin pour ce week-end et je vous retrouve la semaine prochaine dans jardin d’ici pour parler de :
Vos feuilles sont crénelées et forment de belles dentelles ? Vous êtes peut-être victime d'une attaque d'Otiorhynques.
Et nous commencerons, si nous en avons le temps, un nouveau chapitre sur l’histoire du paysage et des paysagistes, et verrons, comment notre vision de nos jardins sont conditionnées par des siècles de changement de notre vision des lieux.
Je vous retrouve la semaine prochaine, mercredi 11 juin 2025 de 14 à 15h00 sur Côte Sud Fm 90.3 et www.cotesudfm.fr
Vous êtes peut-être victime d'une attaque d'Otiorhynques.
Pour plus d'information sur cette émission jardin:
Le podcast de cette émission en cliquant sur l'image ou le lien ci-dessous :
Soucieux de l'environnement extérieur en tant que Paysagiste au Pays basque et sur la Côte Sud des Landes, je suis également impliqué dans le paysagisme d'intérieur et vous offre ces articles pour l'amélioration de votre habitat.
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