Histoire du paysage et des paysagiste. Le jardin, un paradis terrestre ?
Article édité et mis à jour le : 20 juin 2025.09h00
N°24 du 18/06/2025
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Côte Sud FM 90.3 et www.cotesudfm.fr : Jardins d'ici émissions N°24 du 18 juin 2025.
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Emission radio jardin d'ici : Loïc BANCE Paysagiste conseils aux particuliers.

La N°1 : Le jardin : Un paradis terrestre ?
Le Podcaste pour écouter cette émission jardin en replay
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Musique :
1/The Pirouettes ; Ce paradis.
2/ Marie la Forêt : Prière pour aller au paradis.
Pour compléter cette émission, vous pouvez vous rendre sur :
Histoire du paysage et des paysagiste : La société paysagiste "Extrait".
Urbanisme Paysages et Paysagistes : La charte d'Athènes "Extrait"
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Jardins d’ici, tous les mercredis, de 14 à 15h00, sur Côte Sud FM 90.3 et cotesudfm.fr.
- Je suis Loïc BANCE Concepteur de jardin et je vous accompagne chaque mercredi dans votre émission jardinage, que vous pouvez réécouter, en rediffusion, le dimanche de 14 à 15h00, et bien sûr, le Podcast de cotesudfm.fr et sur mon blog : loicbance.canalblog.com
- Aujourd’hui, je vous propose un petit voyage dans le temps. Un voyage à travers les jardins…les paysages, mais pas n’importe lesquels : les jardins tels qu’on les a pensés, dessinés, aménagés au fil des siècles. Car oui, un jardin n’est jamais neutre. Il raconte toujours quelque chose. Il traduit une vision du monde, une manière d’habiter la terre, une sensibilité à la nature… et aux autres.
- Cette vision a beaucoup changé. Elle a été façonnée par les civilisations, les pouvoirs, les techniques, les goûts, les croyances, les Dieux et la notion de paradis, et par celles et ceux qu’on appelle les paysagistes.
- Aujourd’hui on va parler de paysages, des dieux jardiniers, de nos croyances et de nos jardins à travers les âges...mais avant cela, la phrase qui lance l’émission, et qui à, bien sûr, un rapport avec le sujet.
Temps de mains pour transformer ce monde et si peu de regards pour le contempler.
Ecrivain français. Très contestataire de la commercialisation du monde littéraire. Il a d’ailleurs refusé le Goncourt (1951), pour son roman : Le rivage des Syrtes. Julien Gracq 1910/ 2007, nom de plume : Louis Poirier. Un balcon en forêt 1958.
Mais que nous disent nos anciens en juin au jardin.
Qui en juin se porte bien, au temps chaud ne craindra rien.
L'expression met en évidence, le lien, entre une bonne santé ou une bonne condition physique en juin, et la capacité à faire face aux températures élevées de l'été, sans crainte ni difficulté.
La lune de la semaine au jardin.
- Mais est-ce que la lune de la semaine est sans difficultés… Déjà, j’espère que vous avez suivi mes conseils de la semaine dernière, d’arrêter toute activités au jardin pour cause de nœud lunaire, ce jour, en ce moment, puisqu’il vous est déconseillé de jardiner jusqu’à 15h40.
Donc, vous êtes à l’écoute de jardins d’ici.
- Aujourd’hui, la lune a une illumination de 53%, décroissante, en phase montante, en période fleur, donc, semis, greffes et récoltes. Jeudi, vendredi et samedi, elle sera en période feuilles, toujours montante, dimanche en période fruits, encore montante, lundi et mardi en période racines, toujours montantes, mais attention, lundi 23, la lune sera au périgée, à 06h44, donc, pas de jardinage jusqu’à 10h44. Et on se retrouve mercredi prochain, le 25, le plus beau jour de l’année…de plus, la lune sera descendante, on va pouvoir rattaquer les travaux du jardin, planter, rempoter, tailler, amender, fertiliser et récolter.
- Je vous propose, maintenant, de parler paysages, fermer les yeux, et imaginer les paysages que vous connaissez aujourd’hui. La plage, le marais d’Orx, les étendues désertiques des Bardenas, les forêts de hêtre du Pays basque, ou de pins des Landes, vos balades en montagnes pyrénéennes, et replongeons-nous, dans le passé, il y a très très longtemps.
- IL est difficile de s’imaginer, qu’autre fois, il y à donc très très longtemps, Le bord de plage, sans aucune vision de terres observables, seulement l’infini, ou la chute dans le vide après l’horizon était un endroit maudit, ou maintenant nous nous battons pour un bout de serviette, ou dépensons sans compter pour une croisière qui s’amuse….
- Il est difficile d’imaginer, qu’autre fois, il y a donc très longtemps, les marais étaient les portes de l’enfer, le lieu parfait pour le séjour des défunts, là ou maintenant, nous nous promenons gaiement, dans les Barthes, et le marais Poitevin.
- Il est difficile de s’imaginer, qu’autre fois, il y a donc très longtemps, la seule idée d’approcher le désert, et son silence glaçant, contrastant avec sa chaleur écrasante, était, source des pires angoisses. De nos jours, ces lieux sont une aire de jeux bruyante et font les gros titres de nos journaux.
- Il est difficile d’imaginer, qu’autre fois, il y a donc très longtemps, avant de traverser, une forêt sombre, au sous-bois des plus inquiétant, hanté par le chant du vent dans le feuillage, il valait mieux être accompagné par Robin des bois et sa horde de hors la loi. Aujourd’hui, c’est une aire d’accrobranche, de promenade, de cueillette et de reconnexion à la nature.
- Il est difficile d’imaginer qu’autre fois, il y à donc très longtemps, les montagnes, étaient peuplées de monstres, de démons, ou pire encore, c’était le domaine des dieux, des lieux sacrés qu’il ne fallait pas profanées. Aujourd’hui, les sommets, ne sont jamais assez haut pour battre des records, L’hiver s’il y a trop de neige, on râle, s’il n’y en a pas assez, on râle, s’il y à trop de monde, on râle, s’il n’y a pas assez de fréquentation, d’autres râles, et c’est pareil pour l’été, la neige en moins.
Alors, partons ensemble, sur les traces de ces paysages… qui se fera en plusieurs épisode. Aujourd’hui, la 1er partie : Les dieux jardiniers, nos croyances et nos jardins à travers les âges…
- Ces endroits, que l’on vient d’évoquer, en forçant à peine le trait, étaient peu fréquentable, seul quelque rares courageux, ou inconscients, ou fuyard, s’y aventuraient.
C’était la limite du paysage observable, c’étaient les limites du paysage réconfortant.
- Cette perception des paysages, a été modifiée par un long processus, depuis plusieurs siècles, par, d’abord, les peintres, les écrivains, puis à l’arrivée de la photographie, certains paysages, sont devenus « fréquentables », exotiques, puis les images animées, le cinéma, puis la télévision, nous ont ouvert le monde, un regard nouveau, curieux, a fait évoluer nos mentalités. Petit à petit, ces lieux inhospitaliers, sont devenus des lieux de villégiature dès plus apprécié.
- Bien sûr, avant d’en arriver à nos jardins contemporains, le paysage, pour devenir jardin, à connue bien des évolutions. Des lieux sacrés, aux jardins utilitaires. Nous verrons, dans les prochains épisodes de ces émissions sur les paysages à travers les âges, plus en détail toutes ces évolutions. Mais commençons par le commencement. L’homme !
L'homme et sont jardin préhistorique : La nature.
- IL est fort à parier, qu’au temps préhistorique, l’homme devait avoir un tout autre rapport avec la nature, il n’avait pas d’autre choix que de s’adapter, pour pouvoir se nourrir, s’habiller, se protéger. De plus, ils devaient surement la craindre, redoutant ses colères, ces phénomènes inexplicables, et surement terrifiants, éclipses, météorites, comètes, et autres manifestations, qu’aujourd’hui, nous pouvant expliquer, comprendre, voir prévoir.
- Les hommes de cette époque ne cherchaient pas à maitriser la nature, ils devaient composés avec elle, et, peut-être que leurs vies rudimentaires les rapprochés de ce monde nourricier, mais aussi dangereux, et que l’écoute de la nature, leur a permis de prospérer, de se développer pour arriver jusqu’à nous, mais avons-nous encore cette écoute, et ce respect, dans notre monde dit moderne ? Méritons-nous nôtre paradis terrestre ?
Mais, le jardin ça commence quand ?
- Tout commence, bien avant qu’on ne parle de "jardin d’agrément". Dans l’Antiquité, les jardins sont avant tout sacrés, une image paradisiaque, un paradis terrestre, qui encore de nos jours nous sert, à nous paysagiste, comme source d’inspiration pour créer des jardins contemporains.
Et puisque l’on parle de « Paradis », et de jardins paradisiaques, savez-vous d’où vient le mot paradis ?
- Pairi-daeza ; en vieux perse, signifie, enclos ou jardin protégé, ils sont de véritables oasis dans ce monde désertique, eau, fraicheur, géométrie, et, végétation luxuriante vont inspirer de nombreuses civilisations, et créer, une des sept merveilles du monde, les jardins suspendus de Babylone. Ils seront source d’inspiration de nos jardins d’Eden, les jardins fermés de nos cloitres médiévaux, des jardins monastiques, des jardins clos de la renaissance, peut-être, pour se recréer un paradis terrestre, remplaçant le paradis originel, d’où, un célèbre couple, croqueur de pomme, et, habiller d’une simple feuille de vigne, ont étaient expulsé.
- Ils seront également à l’origine des jardins paradisiaque moghol (dynastie d'origine mongole qui régna en Inde du début du XVIe siècle au début du XIXe ) en indes, et des jardins du monde islamique. Jannah : le paradis-jardin dans la tradition islamique.
- En arabe, le mot "jannah" signifie "jardin" mais aussi "paradis". Dans le Coran, le paradis est décrit, comme un jardin luxuriant où coulent des rivières, ombragé par des palmiers, des grenadiers, et des vignes. C’est un lieu de fraîcheur, d’abondance, et de paix spirituelle. Jannah, en arabe, peut signifier « dissimuler, caché, ce que l’on ne peut voir, mais aussi, Jin, créatures invisibles, dissimulé, cacher, que l’on ne peut voir. Les Arabes utilisaient le mot Jannah, pour désigner les beaux jardins, délimiter par des arbustes, denses, de sortes, à dissimuler, au gens de l’extérieur de ce jardin, ce qui se trouve à l’intérieur.
- En Mésopotamie, en Égypte, ou en Perse, ils symbolisent l’ordre, l’harmonie, souvent en opposition au chaos du désert. On les entoure de murs, on y canalise l’eau, on les conçoit comme un paradis terrestre. C’est aussi le début des transformations paysagères de grandes ampleurs, par le début de l’Anthropocène, ce terme désigne l’époque, ou les activités humaines, du fait de leurs ampleurs, modifie les écosystèmes, l’homme est capable de modifier des paysages entiers.
Le jardin chez les Grecs et les Romains.
- Chez les Grecs, et les Romains, le jardin, devient aussi un lieu de plaisir, et de représentation sociale. On y flâne, on y montre sa culture, ses statues, ses essences rares. On commence à distinguer, le jardin utilitaire pour se nourrir, du jardin pour l’âme.
- Pour les Romains, le jardin, Hortus, est utilitaire, ornemental et philosophique.
- Les Grecs anciens, pense leurs jardins pour le repos des âmes héroïque ou vertueuse, Elysion, Elysés, on parle alors, bien avant Joe DASSIN, des Champs Elysées, décrit comme une plaine luxuriante, paradis bucolique, ou les héros, les sages, les initiés, ou les justes, sont admis, suivant leurs conduites morales, ou la faveur des dieux. Encore des dieux jardiniers.
Petite aparté :
- Quand l’avenue parisienne fut baptisée « Champs-Élysées », le nom fut choisi pour évoquer la beauté, la grandeur et le calme des célèbres prairies mythologiques grecques. À l’origine, il s’agissait d’un simple prolongement du jardin des Tuileries, donc, déjà une promenade paysagée, que l’on voulait transformer en une allée prestigieuse, digne des grandes capitales européennes. Le NOTRE 1674. « Les Champs » sont restés des jardins jusqu’en 1833 avant que les préfets Rambuteau et Haussmann lui donnent sa configuration actuelle.
- Le choix du nom visait à : Donner un prestige classique à l’endroit, évoquer un lieu d’élégance, de promenade, de plaisir, un « paradis terrestre » pour la haute société.
Mais revenons à nos jardins, et à nos dieux jardiniers, orientés cette fois-ci vers, le Pays du soleil levant. La voie de l’éveil, les jardins Zen et Bouddhiste.
Le jardin Japonais.
- Ces jardins, reflètent l’ordre du monde, ils favorisent l’introspection et l’éveil. Ils peuvent être dépouillés, mais, contemplatifs, comme les jardins secs, les Kare-sansui. Ils peuvent, aussi, être fait de mousse, d’eau, ils figurent des paysages symbolique ou mentaux, le silence devient palpable. Ils peuvent être magnifique est austère (Koko), complexe et simple (Kanso), minéral, mais aussi naturel (Shizen), mystérieux et subtil (Yugen), et, si vous voyez un pont rouge, en bois, traverser le, est vous serez purifié pour accéder, à un ilot, qui est une allégorie du paradis. Pas de dieu dans le Bouddhisme, mais un Bouddha jardinier.
Nous arrivons, maintenant, aux peuples premiers, et des jardins sacralisés.
Le jardins des peuples premiers.
- Les jardins, sont là encore, un espace à forte résonnance spirituel. Pour les Mayas, les Incas ou les Aztèques, mais aussi, en Amazonie, ou en Afrique, le jardin était une offrande au dieu, ou aux croyances animistes qui perdurent encore de nos jours dans certaines cultures. Une idée que toute chose dans la nature à une âme.
- Bien sûr, on y cultive de quoi se nourrir, mais on y implante des bassins, des fleurs aux couleurs symboliques, une imitation terrestre du mondes supérieurs, du cosmos, bref, une offrande aux dieux jardiniers.
Et chez nous, en Europe, arrive le Moyen Âge : entre cloître et potager.
Les jardins du moyen-âge.
- Les jardins sont plus fermés, souvent clos de murs, comme les cloîtres monastiques. On y cultive à la fois le corps, et l’esprit : simples, médicinales, carrés géométriques, symbolisme religieux. Le jardin est un microcosme, là encore, une image réduite d’un monde idéal. Un paradis terrestre par la encore des massifs par quatre, formant une croix.
- L’herbularius : le jardin des simples, le jardin médicinal.
- L’Hortulus : le jardin potager.
- Les aromatiques: Cuisine et senteur.
- Le carré bouquetier : Servant à décorer les offices religieux. Principalement des fleurs de couleurs associés à la vierge Marie.
- Mais, c’est aussi le temps du jardin nourricier, dans les campagnes comme dans les châteaux. On pense d’abord utilité : fruits, légumes, plantes aromatiques. Ce n’est pas encore le temps des paysagistes, qui va pourtant venir avec :
La Renaissance et le jardin de pouvoir.
- Avec la Renaissance, on redécouvre les textes antiques… et le jardin, redevient une scène de prestige. C’est l’époque des grands jardins italiens en terrasses, et surtout, en France, celle du jardin à la française.
- Pensons à Versailles : le jardin devient un théâtre de pouvoir, un chef-d’œuvre de géométrie, de domination sur la nature. Tout est aligné, maîtrisé, organisé depuis le regard du roi, pour le regard du roi. Le paysage devient politique. Le roi devient un Dieu jardinier. Le paysagiste LE NÔTRE est essentiellement paysagiste du Roi Dieu ou du Dieu Roi…
Le jardin Anglais.
En Angleterre, un vent contraire se lève… Le jardin anglais, et le triomphe du pittoresque.
- Au 18éme siècle, les Anglais rejettent les lignes rigides. Place au jardin paysager, dit "à l’anglaise" : vallonnements, points de vue, scènes pittoresques, fausse nature, mais vraie mise en scène.
- Le jardin devient émotion, sensibilité, nature recomposée. Et cette vision va marquer profondément les siècles suivants.
- C’est à ce moment, qu’on commence à penser au métier de paysagiste : celui qui imagine un cadre, une ambiance, une narration par le végétal, la topographie, et les circulations.
Arrive, le 19éme siècle : l’essor des parcs publics.
- Avec l’industrialisation et l’urbanisation, de nouveaux besoins émergent. Les villes ont besoin d’espaces verts. Les paysagistes deviennent des acteurs de l’hygiène urbaine, du bien-être collectif.
- Des figures, comme Alphand, considérée comme le père des espaces verts de Paris, ou Haussmann, créent les grands parcs publics, pensés pour tous. Le paysage sort des propriétés privées et devient un enjeu social. Le parc Monceau, Montsouris, Buttes Chaumont…
Puis, s’ensuivent les 20éme, et 21éme siècle : retour à la nature, écologie et jardins du sensible.
- Le 20éme siècle, voit se confronter de multiples visions. Les avant-gardes modernistes rêvent de fonctionnalité. Les mouvements naturalistes, eux, cherchent le ré-ensauvagement, la liberté des formes, et des espèces.
- Aujourd’hui, le paysagiste, est à la croisée des chemins : entre architecture, écologie, art vivant, résilience climatique, et écoute des usages.
- Nos jardins traduisent désormais, une préoccupation écologique, une envie de sens. On parle de permaculture, de plantes indigènes, de sol vivant, de fraîcheur urbaine…
Mais aussi, de retour à l’intime, un jardin comme refuge, comme expression personnelle.
De nos jours, nos jardins sont les miroirs de notre époque.
- Notre manière d’aménager un jardin, aujourd’hui, est toujours l’héritière de cette longue histoire. Sans le savoir, nous reprenons des codes anciens, des visions transmises, des manières de "voir le lieu".
Un jardin à la française, pour l’ordre.
Un jardin anglais, pour le rêve.
Un jardin nourricier, pour l’autonomie.
Un jardin sauvage, pour la liberté. Un jardin méditerranéen, pour la résilience…
- Et moi, en tant que paysagiste, ici, au Pays Basque et dans les Landes, je le vois chaque jour : chaque jardin raconte un petit bout d’histoire. Il reflète la sensibilité de son époque, les attentes de son propriétaire, et les contraintes de son territoire.
Car si les paysages changent, notre lien à eux, lui, reste profondément humain.
"Qu’est-ce que ce lieu veut me dire ? Et que veut-on y raconter aujourd’hui ?"
- Merci de votre écoute, et à très bientôt pour une nouvelle plongée dans l’univers des jardins qui sera consacré à notre numéro 2 de la lutte biologique : Les mots de la lutte biologique. On parlera de lutte biologique, microbiologique, de lutte par acclimatation, inondative, autocide, mécanique, physique, de lutte par confusion et de méthodes culturales.
Je vous retrouve la semaine prochaine, mercredi 25 juin 2025 de 14 à 15h00 sur Côte Sud Fm 90.3 et www.cotesudfm.fr
La lutte biologique N°2 : Les mots de la lutte biologique.
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