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Paysagiste Pays Basque et Paysagiste Landes. conseils auprès des particuliers
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15 juin 2025

Otiorhynque ou Orthorhynque par paysagiste Pays Basque Paysagiste Landes jardins d'ici.

 

 

 

 

 

 

 

Article édité et mis à jour le : 11 juin 2025.15h00

 

 

 

 

 

 

N°23 du 11/06/2025

 

 

Regarder, en haut à gauche dans la barre orange du menu "Radio Jardins d'ici" pour lire ou réécouter toutes les émissions passées ! et en haut à droit une case "recherche" pour taper un mot clef, un sujet, une plante…

 

 

Paysagiste Yzosse 40180, Paysagiste Landes sur Cote Sud Fm Jardins d'Ici tous les mercredi en direct de 14h00 à 15h00.
Jardin d'ici sur 90.3fm et www.cotesudfm.fr

 

 

Côte Sud FM 90.3 et www.cotesudfm.fr : Jardins d'ici émissions N°23 du 11juin 2025.

 

 

Paysagiste Yzosse 40180, Paysagiste Landes sur Cote Sud Fm Jardins d'Ici tous les mercredi en direct de 14h00 à 15h00.
Tous les mercredis de 14 à 15h00 rediffusion le dimanche de 14 à 15h00.

 

 

Emission radio jardin d'ici : Loïc BANCE Paysagiste conseils aux particuliers.

 

 

Paysagiste Yzosse 40180, Paysagiste Landes sur Cote Sud Fm Jardins d'Ici tous les mercredi en direct de 14h00 à 15h00.
En direct tous les mercredi de 14 à 15H00.

 

 

 

Otiorhynque ou Orthorhynque.

 

 

 

 

Le Podcaste pour écouter cette émission jardin en replay

 

 

 

Allez directement au podcast de la N°23 du 11-06-2025

 

 

 

 

Ou, lecture de cette émission ci-dessous et profiter ainsi des liens pouvant renvoyer aux sujets abordés dans cette émission.

 

 

 

Lecture

 

Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans "Jardins d’ici" sur Côte Sud FM ! 90.3 et cotesudfm.fr.

 

 

 

Bonjour à toutes et à tous, bienvenues dans votre émission jardin d’ici sur Cote Sud FM 90.3 et cotesudfm.fr.

 

 

Je suis Loïc BANCE paysagiste conseils aux particuliers et j’ai le plaisir d’animer cette émission, tous les mercredis de 14 à 15h00, vous pouvez réécouter cette émission le dimanche, rediffusion de 14 à 15h00 également.

 

 

  • Vous avez aussi la possibilité d’aller sur le Podcast de cotesudfm.fr pour réécouter cette émission et toutes celles déjà diffusées.

 

 

 

Loic BANCE, paysagiste Pays Basque, Paysagiste Landes, Paysagiste conseils aux particuliers. JARDINS D'ICI 23 -11 06 25 L'orthorhynque
JARDINS D'ICI 23 -11 06 25 L'orthorhynque

 

 

 

Introduction à l'Orthorhynque.

 

 

 

  • Tout le monde à bien dormi ? Alors prenez vos précautions, aujourd’hui, c’est pleine lune ! mais nous verrons cela plus en détail dans la lune de la semaine, juste après la petite phrase qui lance l’émission et les dires de nos anciens en juin au jardin.

 

  • Aujourd’hui dans « Jardins d’ici », je vous parle d’un petit insecte discret, peu connu du grand public, mais redouté des jardiniers avertis : l'Orthorhynque. Ce nom un peu barbare désigne en réalité un petit coléoptère de la famille des Curculionidés, autrement dit, un charançon. Le premier qui me fait une blague avec « L’Ornithorynque », il sort ! 

 

  • Et si les charançons sont souvent associés aux denrées stockées, comme la farine ou les céréales, les légumes secs, certains d’entre eux vivent bien au jardin… et y font des dégâts.

 

  • Nous allons donc voire tout cela, donc, rester bien à l’écoute, surtout si dans votre jardin ; vos feuilles sont crénelées et forment de belles dentelles, vous êtes peut-être victime de ce petit insecte qui sait très bien faire le mort quand l’on le découvre…

 

  • Mais avant cela, la petit introduction, phrase ou citations ou simplement quelques mots qui lance l’émission en rapport avec ce mois de juin.

 

 

 

 

La phrase de juin au jardin.

 

 

 

« Personne ne pouvait nous voir. Mais déjà la passion nous enlevait toute prudence. Les vêtements se sont entrouverts. Il n'y en avait guère, car un divin mois de juin brûlait. »

 

 

Marguerite Cleenewerck de Crayencour, 1903 (Bruxelles)/ 1987 (Bar Harbor dans l'État du Maine) de son pseudonyme, Marguerite Yourcenar de l’académie Française.

 

 

  • J’en avez une, mais « un peu osée » de pierre Desproche, évidement…Quéquette en juin, layette en mars"

 

Juin étant lancé, que nous disent nos anciens au jardin.

 

 

 

Les dires de nos anciens en juin au jardins.

 

 

 

11 juin : "À la Saint-Barnabé, le jardinier doit biner sa fève."

 

 

 

Selon cette expression, cette date marque le moment propice pour effectuer le binage des plants de fèves.

 

 

  • Le binage consiste à désherber et à améliorer la terre autour des plantes de fèves en enlevant les mauvaises herbes et en travaillant le sol avec une binette ou un outil similaire. Cette pratique est importante pour maintenir un sol propre, favoriser la croissance des plantes de fèves et prévenir la concurrence des mauvaises herbes.

 

Et puisque nous sommes à la Saint Barnabé, avez-vous bien observer la météo de la Saint Médard ? le 08 juin !


Pourquoi ?

 

 


"S'il pleut à la Saint-Médard, il pleuvra quarante jours plus tard." Et pour ma part je n’ai pas trop envie qu’il pleuve pendant quarante jours… Heureusement, la Saint Médard n’à pas été pluvieuse, seulement nuageuse et de toutes façons, Barnabé lui aurait coupé l'herbe sous le pied.

 

 

Merci Bernabé de nous promettre le soleil de juin, mais que dit le jardinier en chef, la lune de la semaine.

 

 

 

 

La lune de la semaine au jardin.

 

 

 

  • En ce mercredi 11 juin, la lune est pleine. Donc une illumination à 100 pour cent.

 

  • Et puis que l’on parle de pleine lune, savez-vous comment s’appelle le temps qui passe entre les pleines lunes ? le mois synodique dure environ 29 jours, 12 heures, 44 minutes, 3 secondes. C’est le temps mise par la lune pour effectuer une révolution complète autour de la terre, mesurée entre deux nouvelles lunes successives. La prochaine pleine lune sera donc le 10 juillet.

 

  • Mais revenons à la lune de cette semaine et de ce mercredi, bon, d’accord, la lune est pleine, donc, ni croissante, ni décroissante, mais quand même descendante en jour feuilles. On l’a vu la semaine dernière, la lune descendante n’est pas très favorable au semis.

 

  • Mais on a également vu la semaine dernière dans les travaux de juin au jardin, que les semis en pleine terre étaient encore possibles en juin, sous conditions e lune favorable, donc montante, et bonne nouvelle, la lune montante c’est pour jeudi 12 juin. Autrement dit, préparez vos graines et surtout, profiter de cette dernière journée de lune descendante pour vous activer au jardin, planter, rempoter, tailler, amender et fertiliser vos sols, demain, jeudi, ce sera trop tard.

 

  • Donc, jeudi et vendredi, la lune sera en jour fruits, samedi, dimanche et lundi en jour racines et mardi et mercredi prochain en jour fleurs.

 

  • Mais, y aura-t-il une émission jardins d’ici mercredi prochain, le 18 juin ? La lune nous y autorisera-t-elle ? En même temps, parler jardin à la radio n’est pas considérer comme jardiner ? Je dis cela, car mercredi prochain, le 18 juin, nous avons un nœud lunaire à 11h41. Donc pas de jardinage quatre heures avant et quatre heures après.

 

  • Donc, mettez à profit ce temps de non-jardinage pour vous caler sur 90.3 ou cotesudfm.fr et écouter Jardins d’ici, je braverai les foudres de la lune, ou plutôt les vents de régolithe, poussière lunaire, pour animer la numéro 24 de votre émission jardinage !

 

  • Je vous propose maintenant de rentrer dans le vif du sujet, surtout si, dans votre jardin, quelques-unes de vos feuilles semblent avoir étaient victime d’un maniaque du poinçon, come on a pu en connaître il y à quelques années dans les transports en commun. Des petits trous encore des petits trous ! Parlons de l’Orthorhynque, plus facile à dire qu’à écrire !

 

 

 

Avant de plonger dans notre sujet du jour, un mot sur les indésirables du jardin... Vous les connaissez sans doute, ou du moins, vous en subissez les effets :

 

 

 

Au potager : 

 

  • Ce sont les pucerons, altises, petits insectes sauteurs qui font des bonds quand on les dérange, noctuelles, chenilles défoliatrices, aleurodes, la mouche blanche, ou encore la redoutable mouche de la carotte.

 

 

Dans le verger : 

 

  • les carpocapses, psylles, tordeuses ou chenilles défoliatrices font la loi.

 

 

Et au jardin d’ornement :

 

  • On retrouve des attaques de thrips, otiorhynques, cochenilles, tenthrèdes ou fausses chenilles, les “fausses chenilles” ont plus de fausses pattes que les vraies (chenilles), mais elles ont moins de faux yeux ! et même des acariens qui s’en prennent aux feuillages.

 

 

Bref, le jardin est un écosystème vivant, et certains de ses habitants — bien qu’infimes — peuvent faire de grands dégâts.

 

 

Aujourd’hui, zoom sur l’un de ces petits coléoptères que l’on oublie souvent mais qui mérite notre attention : l'Orthorhynque.

 

 

 

Orthorhynque ou Otiorhynque par Paysagiste Pays Basque et Paysagiste Landes.
Aujourd’hui, zoom sur l’un de ces petits coléoptères que l’on oublie souvent mais qui mérite notre attention : l'Orthorhynque.

 

 

 

Mais alors, qu’est-ce qu’un Orthorhynque ?

 

 

 

  • C’est un tout petit coléoptère, de 4 à 8 mm, au corps sombre et dur, avec un long rostre en forme de bec qui lui donne un air de petit éléphant miniature., autrement dit… un charançon… C’est ce rostre qui lui permet de perforer les tissus végétaux pour y pondre ses œufs. L’espèce la plus connue chez nous, c’est l'Orthorhynque du poirier (Rhynchites bacchus), mais d'autres orthorhynques s’attaquent aussi aux pommiers, pruniers ou encore aux rosiers et autres végétaux du potager ou du jardin d’ornement.

 

 

 

 

Cycle de vie et dégâts de l'Orthorhynque.

 

 

 

  • Ce sont surtout les femelles qui causent du tort. Après la fécondation, elles vont inciser les jeunes pousses, les feuilles, les boutons floraux ou même les petits fruits pour y déposer leurs œufs. Ensuite, elles sectionnent la tige au-dessus du point de ponte, ce qui provoque la chute prématurée de la partie concernée.

 

  • Résultat ? Des boutons floraux qui brunissent et tombent, des jeunes fruits qui ne se développent pas, ou des rameaux desséchés.

 

  • Les larves, bien protégées à l’intérieur, se nourrissent tranquillement du tissu végétal, puis se nymphosent dans le sol avant de ressortir adultes, prêtes à recommencer le cycle en descendant au sol pour se nymphoser, et l’adulte émerge au printemps suivant.

 

 

 

Mais on va me demander, c’est quoi la nymphose ?

 

 

  • C’est le stade de développement intermédiaire entre la larve et l'imago. Avec ça je suis bien avancé, c’est quoi l’Imago ?

 

  • En biologie, c’est le stade final d'un individu dont le développement se déroule en plusieurs phases.

 

 

 

 

Autres dégâts possibles et facilement observables :

 

 

 

  • Les feuilles découpées façon "dentelle" ou comme poinçonnées sont des signes typiques de la présence de l’Orthorhynque ou de l'Otiorhynque adulte.

 

 

 

Explication du comportement :

 

 

 

  • L’Orthorhynque adulte, en plus de pondre dans les jeunes fruits et tiges, se nourrit également du limbe des feuilles.

 

 

Il le fait de façon assez caractéristique :

 

  • En découpant des morceaux arrondis ou ovales, comme avec une mini-perforatrice, ou en sculptant les bords des feuilles, ce qui donne un aspect de feuille dentelée, irrégulièrement rongée.

 

 

 

Visuellement, ces dégâts sont proches de ceux causés par :

 

 

  • Certains coléoptères adultes, comme les chrysomèles (sorte de petits scarabées), ou les tenthrèdes, mais ces dernières laissent plutôt des plages dévorées ou des squelettes foliaires.

 

 

Bon à savoir :

 

 

Chez l’Orthorhynque, ces dégâts apparaissent souvent au printemps, en même temps que les autres signes d’activité :

 

 

  • Tiges flétries, fruits jeunes tombés, entailles nettes dans les boutons floraux.

 

En croisant tous ces symptômes, on peut identifier assez sûrement sa présence sans même le voir.

 

 

 

Oui mais si je le vois, comment être sûr que je suis en face d’un éléphant miniature, l'Orthorhynque.

 

 

 

 

Reconnaître l'Orthorhynque :

 

 

 

Quand il se sent menacé, ce petit coléoptère a une stratégie bien rodée :

 

 

  • Il se laisse tomber au sol en se figeant complètement, les pattes repliées contre son corps, comme s’il était mort. Ce comportement s’appelle la thanatose, ou "faire le mort".

 

  • Ce réflexe lui permet de passer inaperçu auprès des prédateurs, ou de glisser entre les doigts d’un jardinier un peu trop curieux. Dans la nature, cette ruse est très efficace : beaucoup d’oiseaux ou d’insectivores préfèrent ignorer une proie qui semble sans vie.

 

  • L’espèce la plus fréquente est active en journée, notamment par temps ensoleillé et doux, ce qui facilite son observation.

 

 

 

 

C’est un insecte plutôt diurne, que l’on peut repérer :

 

 

 

  • Sur les jeunes pousses, au niveau des boutons floraux, ou sur les jeunes fruits, lorsqu’il y effectue ses incisions pour pondre.

 

  • Cela dit, comme beaucoup de petits coléoptères, il est aussi discret, reste immobile en cas de danger, et se laisse tomber pour se camoufler dans la végétation basse ou la litière.

 

  • La nuit, il est moins actif, mais certaines espèces proches sont davantage nocturnes.

 

 

 

 

Prévention et lutte contre l'orthorhynque.

 

 

 

La lutte contre l’orthorhynque repose sur plusieurs stratégies combinées :

 

 

 

Surveillance régulière au printemps :

 

  • On repère les jeunes pousses flétries ou les boutons tombés, souvent signe d’une ponte.

 

 

Élimination manuelle :

 

  • Dès les premiers signes, on coupe et détruit les parties atteintes pour empêcher les larves de se développer.

 

 

Nettoyage du sol en hiver :

 

  • Bêcher légèrement ou griffer la surface pour perturber les nymphes en dormance.

 

 

Installation de nichoirs à auxiliaires :

 

  • Certains oiseaux insectivores comme les mésanges peuvent limiter les populations.

 

 

Traitements biologiques préventifs :

 

  • On peut essayer un traitement à base de nématodes (comme Steinernema feltiae) au niveau du sol, qui s’attaquent aux larves sans danger pour les autres insectes du jardin.

 

 

Ce qu’on évite :

 

  • Les insecticides à large spectre, non seulement inefficaces sur les larves protégées dans les tissus, mais aussi néfastes pour les auxiliaires du jardin.

 

 

 

 

Méthodes de piégeage ou d'observation possibles de l’Orthorhynque :

 

 

 

Secouage des branches sur une bâche blanche.

 

 

 

  • Comme l'Orthorhynque a le réflexe de "faire le mort", il tombe au sol si on agite légèrement les rameaux.

 

  • En installant une toile claire ou un plateau sous l’arbre, on peut le repérer et le capturer manuellement. Cette méthode est simple et non invasive.

 

 

 

Plaques engluées au pied des arbres ou arbustes.

 

 

 

  • Peu efficaces seules, mais elles peuvent aider à repérer sa présence, notamment s’il descend au sol pour se nymphoser. À utiliser en complément d'une observation régulière.

 

 

 

Pièges de type "pot de yaourt enterré" avec appât végétal (expérimental).

 

 

 

  • En mettant un morceau de jeune fruit dans un petit pot enterré affleurant au sol, certains jardiniers ont noté la capture de coléoptères, mais c’est une méthode artisanale non garantie.

 

 

 

Pourquoi n’y a-t-il pas de pièges spécifiques ?

 

 

 

  • Contrairement au charançon rouge du palmier, l’Orthorhynque ne répond pas (à ce jour) à des attractifs sexuels ou alimentaires identifiés.

 

  • Son comportement très localisé et discret rend difficile le développement de pièges efficaces à grande échelle.

 

  • La lutte repose donc principalement sur l’observation directe, la coupe des rameaux atteints, et le travail du sol pour détruire les nymphes.

 

 

 

 

A NOTER, une méthode qui semble efficace, le carton ondulé :

 

 

 

  • Une méthode rustique mais astucieuse de piégeage à base de carton ondulé, inspirée de techniques utilisées pour d'autres insectes comme le carpocapse. Cette méthode repose sur le comportement naturel de l’Orthorhynque, qui aime se réfugier dans des abris étroits, sombres et secs, notamment en journée ou pour sa phase de nymphose.

 

 

 

Le piège en carton ondulé, comment ça marche ?

 

 


Le principe est simple :

 

 

  • On enroule une bande de carton ondulé autour du tronc ou des branches charpentières de l’arbre ou arbuste concerné (rosier, poirier, etc.).

 

  • Le carton offre de petites cavités protectrices dans lesquelles les insectes peuvent se glisser pour se cacher ou se reposer.

 

  • On contrôle régulièrement les pièges, et on les brûle ou jette dans un sac fermé s’ils contiennent des orthorhynques ou d'autres ravageurs.

 

 

 

Quand installer ce type de piège ?

 

 

 

  • Entre avril et juin, au moment où les adultes sont actifs et cherchent des abris diurnes.

 

  • On peut aussi les laisser plus longtemps pour piéger des larves en migration vers le sol, juste avant la nymphose.

 

 

 

Limites de cette méthode :

 

 

 

  • Ce n’est pas un piège de masse, mais un outil de piégeage raisonné et complémentaire à la surveillance visuelle.

 

  • Il faut manipuler avec soin : ne pas laisser les cartons en place trop longtemps sans contrôle, au risque qu’ils deviennent… des hôtels à ravageurs !

 

 

 

 

L'Orthorhynque. Un ravageur discret mais tenace.

 

 

 

  • L’Orthorhynque n’est pas le nuisible le plus connu du jardin, mais il fait partie de ces ennemis de l’ombre qui, saison après saison, affaiblissent vos plantations sans qu’on s’en rende compte. C’est pourquoi une observation attentive, un peu de prévention, et une gestion douce mais régulière sont les clés pour garder un verger et un jardin en pleine santé.

 

 

Questions-Réponses :

 

 

  • On me demande souvent après avoir pu observer des orthorhynques dans des structures en bois ou dans le bois de stockage, bois de chauffe, si ces derniers sont xylophages.

 

 

 

L’Orthorhynque, n’est pas un xylophage.

 

 

  • Autrement dit, il ne s’attaque pas au bois mort, ni aux structures en bois du jardin, ni au bois de chauffage. Ce n’est pas un insecte du bois sec comme peuvent l’être les capricornes, les lyctus (Le Lyctus, cet ennemi silencieux des structures en bois, est également connu sous le nom de capricorne du bois sec.), ou les vrillettes (rare dans la nature et plus fréquente près des humains dans les habitations).

 

 

 

Alors pourquoi cette confusion ?

 

 


Parce que l’Orthorhynque, comme d’autres coléoptères, peut :

 

 

  • Occasionnellement se replier dans des fentes ou anfractuosités de bois pour s’abriter, surtout en dehors de sa période d’activité (été ou hiver), ou être observé à proximité de tas de bois ou cabanes de jardin, qui offrent des microclimats secs, chauds et protégés.

 

  • Mais ce sont des abris temporaires ou accidentels, pas des lieux de reproduction ni de ponte.

 

 

Son habitat préférentiel reste le feuillage et les jeunes pousses des plantes-hôtes :

 

 

  • Poiriers, pommiers, pruniers, rosiers, parfois aubépines ou sorbiers, avec ponte dans les jeunes fruits ou tiges encore tendres.

 

 

 

 

Mais au fait, on dit Orthorhynque ou Otiorhynque?

 

 

 

L’Orthorhynque (ex. Rhynchites bacchus).

 

 

 

  • Parfois appelé Rhynchite (du genre Rhynchites), ou plus rarement Orthorhynque dans le langage courant.

 

  • C’est un charançon diurne, de petite taille, souvent métallique (vert, bleu ou cuivré).

 

  • Il s’attaque aux arbres fruitiers à pépins : poirier, pommier, prunier, parfois rosier.

 

  • Il pond dans les jeunes fruits, qu’il découpe partiellement pour empêcher leur développement.

 

  • Ses larves se développent dans le fruit puis tombent au sol pour se nymphoser.

 

 

 

L’Otiorhynque (ex. Otiorhynchus sulcatus)

 

 

 

  • Plus gros, de couleur brune à noire, au corps mat et costaud.

 

  • Actif la nuit, c’est un rongeur du feuillage, des racines et des collets.

 

  • Il s’attaque à de nombreuses plantes ornementales : hortensias, fraisiers, rhododendrons, vignes, etc.

 

  • Les larves vivent dans le sol et peuvent détruire les racines.

 

  • Donc : Si on parle de l’insecte qui découpe les jeunes poires, fait flétrir les rameaux, et joue les cascadeurs en tombant au sol quand on l’approche… on parle bien du Rhynchite, qu’on peut appeler Orthorhynque.

 

  • Si on parle du rongeur nocturne des feuilles et racines, ce serait l’Otiorhynque, plus connu dans les jardins d’ornement.

 

 

 

Merci de votre écoute, et je vous retrouve mercredi 18 juin de 14 à 15h00 dans jardins d’ici, votre émission de jardinage de la Côte Basco-Landaise pour parler de :

 

 

 

L’histoire du paysage, des paysagistes, et l’évolution de notre regard sur les jardins à travers les siècles.

 

 

 

  • Un petit voyage dans le temps. Un voyage à travers les jardins… Mais pas n’importe lesquels : les jardins tels qu’on les a pensés, dessinés, aménagés au fil des siècles. Car oui, un jardin n’est jamais neutre. Il raconte toujours quelque chose. Il traduit une vision du monde, une manière d’habiter la terre, une sensibilité à la nature… et aux autres.

 

  • Et cette vision a beaucoup changé. Elle a été façonnée par les civilisations, les croyances, les pouvoirs, les techniques, les goûts… et par celles et ceux qu’on appelle les paysagistes.

 

 

Je vous retrouve la semaine prochaine, mercredi 18 juin 2025 de 14 à 15h00 sur Côte Sud Fm 90.3 et www.cotesudfm.fr

 

l’histoire du paysage et des paysagistes

 

 

 

 

Pour plus d'information sur cette émission jardin:

 

 

Le podcast de cette émission en cliquant sur l'image ou le lien ci-dessous :

 

 

J'écoute ou réécoute l'émission n°23 du 11 juin 2025.

 

 

Paysagiste Yzosse 40180, Paysagiste Landes sur Cote Sud Fm Jardins d'Ici tous les mercredi en direct de 14h00 à 15h00.
Toutes les émissions précédente, y compris celle-ci.

 

 

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