Les mots de la lutte biologique par Paysagiste Pays Basque Paysagiste Landes
Article édité et mis à jour le : 26 juin 2025.20h00
N°25 du 25/06/2025
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Côte Sud FM 90.3 et www.cotesudfm.fr : Jardins d'ici émissions N°25 du 25 juin 2025.
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Emission radio jardin d'ici : Loïc BANCE Paysagiste conseils aux particuliers.

Le Podcaste pour écouter cette émission jardin en replay
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Bonjour à toute et à tous !
Je suis Loïc BANCE, Paysagiste conseils aux particuliers, vous êtes bien dans Jardins d’ici, votre émission jardinage de la Cote Basco-Landaise, tous les mercredis de 14 à 15h00 sur 90.3 FM et cotesudfm.fr. Rediffusion le dimanche de 14 à 15h00.
Emission un peu spéciale, c’est la N°25, du 25, 2025, que de 25 ! par contre en ce 25, je n’ai pas 25 ans…à peine plus ! et quand on aime on ne compte pas ! car aujourd’hui c’est mon anniversaire. Et à cette heure-là, il y à 62ans, je naissais à l’heure de la sieste. En même temps, je suis né en Provence, à Cavaillon, et là-bas la sieste est élevée au rang de patrimoine régionale !
Donc aujourd’hui, j’avais prévu de vous parler de la lutte biologique, la numéro deux de cette série dédiée à la lutte biologique dans nos jardins, dont le sujet est :
Les mots, M.O.T.S de la lutte biologique.
Le but étant de vous familiariser avec ces termes pas toujours compréhensibles ou connus pour la plupart d’entre-nous !
- Comme je l’avais prévue, on va donc parler de ces mots M.O.T.S de la lutte biologique, mais de façon ludique, sous la forme d’un jeu, un petit Blind test, parce que tout ce qui est un peu technique ne doit pas forcément être ennuyeux… et à l’issue, vous pourrez devant la machine à café, faire briller votre science !
- Et après ce Blind test, puisque nous avons traversé une belle période de chaleur, et que d’autres belles périodes de chaleurs semblent s’annoncer, je vous parlerais si j’en ai le temps d’un sujet bien plus rafraîchissant : La piscine. Je vous ai déjà parler de la piscine comme éléments « focus » dans le jardin », mais nous allons là, parler, piscine, mais plutôt de technique, de sécurité, de traitements et d’entretien, par ce que je vois encore trop de bassin à l’eau pas très clair ou de particuliers très embêtés dans l’entretien de leur piscine. Et si le temps me manque, nous verrons cela la semaine prochaine…
La petite phrase qui lance cette 25éme émission de jardins d’ici :
« La nature n’est pas un endroit à visiter. C’est notre maison. »
— Gary Snyder, poète américain et écologiste, un peu Anarchiste…née en 1930.
Et les anciens au jardin dans tout cela, que nous disent-ils ?
25 juin : "Le jour de la Saint-Prosper, le jardinier ne reste pas dans l'ombre."
- Cette expression met en avant l'idée que le jardinier doit profiter de la lumière du jour et ne pas rester inactif ou "dans l'ombre" lors de cette journée particulière. Elle suggère que le moment est propice pour entreprendre diverses tâches de jardinage telles que la plantation, la taille, le désherbage ou la récolte.
Mais est-ce que la lune de cette semaine est raccord avec les dires de nos anciens ?
- Ce mercredi, c’est la lune noire sur vos calendriers, donc, la nouvelle lune. Un nouveau cycle commence, avec une illumination à 0%, pas très visible la lune…mais raccord avec les dires des anciens, puisqu’elle passe aujourd’hui en phase descendante, et ce pour toute la semaine jusqu’à notre rendez-vous de mercredi prochain. Donc une belle période au jardin pour récolter, planter, rempoter, tailler, amender et fertiliser si besoin.
- Donc une lune en phase descendante, en jour fleurs ce mercredi et jeudi, puis feuilles vendredi et samedi, puis fruit dimanche et lundi et nous attaquons juillet, mardi, le 1 juillet en période racine jusqu’à jardins d’ici de mercredi prochain. Mais attention, nous avons un nœud lunaire le 1er juillet, mardi à 05h46.
La lutte biologique : un jardin sans chimie, mais avec stratégie.
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- La lutte biologique désigne l’ensemble des méthodes naturelles utilisées pour lutter contre les ravageurs et les maladies des plantes. Plutôt que d’avoir recours aux produits chimiques, on mise ici sur l’équilibre des écosystèmes, en introduisant ou en favorisant des ennemis naturels des nuisibles.
- Cette lutte peut s’appuyer sur des insectes auxiliaires, des champignons, des bactéries, mais aussi sur des techniques culturales ou des pièges physiques.
- Une approche durable, respectueuse de l’environnement, et de plus en plus plébiscitée en agriculture comme en jardinage.
Blind Test : Les mots de la lutte biologique.
Révisez ou découvrez les grands termes de la lutte biologique sous forme de questions !
Question : Que signifie "acclimater" un auxiliaire en lutte biologique ?
Réponse : C’est l’action d’introduire un ennemi naturel dans un nouvel environnement pour qu’il s’y installe durablement. On parle souvent d’acclimatation quand un prédateur ou un parasite est importé d’une autre région ou pays, et qu’on espère qu’il s’adapte au climat local pour réguler un ravageur.
Question : Et si on empêchait les insectes de se trouver pour se reproduire ?
Réponse : La confusion sexuelle consiste à diffuser des phéromones dans l’air pour désorienter les mâles d’une espèce nuisible. Incapables de repérer les femelles, ils ne peuvent pas s’accoupler : moins de reproduction = moins de dégâts. Très utilisée contre les papillons ravageurs.
Question : Que mange un insecte entomophage ?
Réponse : Un insecte entomophage est un auxiliaire qui se nourrit d'autres insectes. C’est un grand classique de la lutte biologique ! Par exemple, la coccinelle est entomophage car elle dévore les pucerons.
Question : Que veut dire une lutte de type « inondative » ?
Réponse : C’est une méthode où l’on relâche une grande quantité d’auxiliaires dans un espace donné, pour submerger les ravageurs. Contrairement à l’acclimatation, ici les auxiliaires ne sont pas censés s’installer durablement, mais agir vite et fort.
Question : Comment contrôler une population d’insectes sans pesticide ni prédateur ?
Réponse : On relâche des mâles stériles dans l’environnement. En s’accouplant avec les femelles, ils empêchent la reproduction. Résultat : la population diminue progressivement. Méthode propre, ciblée, souvent utilisée en agriculture.
Question : Peut-on faire de la lutte biologique avec ses mains ?
Réponse : Oui, on parle ici de lutte mécanique : retirer les nuisibles à la main, poser des filets, poser des barrières, installer des pièges... Toutes les actions manuelles ou matérielles qui limitent physiquement l’accès des ravageurs à la plante. Dans le jardin, le désherbage est aussi une lutte mécanique, quand il est réalisé à la main bien sûr !
Question : Est-ce que l’organisation du jardin peut faire fuir les nuisibles ?
Réponse : Absolument ! Les méthodes culturales consistent à modifier nos pratiques de jardinage : rotations des cultures, semis décalés, choix de variétés résistantes, plantation de plantes compagnes... Tout ce qui rend les plantes plus fortes et les ravageurs moins efficaces. Une haie champêtre peut être considéré comme une méthode de lutte culturale.
Question : Et si des micro-organismes nous aidaient à protéger les plantes ?
Réponse : La lutte microbiologique utilise des champignons, des bactéries ou des virus naturels pour infecter les ravageurs ou empêcher leur développement. Par exemple, le Bacillus thuringiensis est une bactérie très utilisée contre les chenilles.
Question : Que fait un insecte parasite d’un ravageur ?
Réponse : Il pond ses œufs dans ou sur l’insecte ravageur. Les larves se développent ensuite aux dépens de ce dernier, qui finit par mourir. C’est une méthode naturelle de régulation, comme avec certaines guêpes parasitoïdes.
Question : Peut-on protéger une plante sans contact direct avec les nuisibles ?
Réponse : La lutte physique inclut des actions non chimiques : installation de filets, paillage, voiles anti-insectes, chaleur, aspiration, pièges lumineux… Des moyens matériels pour empêcher les ravageurs d'atteindre la plante. Le célèbre épouvantail !
Question : Quel est le rôle d’un prédateur dans un jardin ?
Réponse : Un prédateur mange d’autres êtres vivants. En lutte biologique, on introduit ou on favorise des prédateurs naturels des ravageurs, comme les chrysopes, les syrphes, ou les carabes.
La lutte biologique par : Répulsif naturel.
Question : Peut-on éloigner les insectes sans les tuer ?
Réponse : Oui, avec des répulsifs naturels comme l’ail, le purin d’ortie, les huiles essentielles, ou certaines plantes comme la lavande ou la menthe. Ces substances dérangent les insectes par leur odeur ou leur goût, sans les détruire.
Question : Une lutte peut-elle viser uniquement le ravageur ciblé ?
Réponse : Une méthode est dite sélective si elle ne touche que l’insecte nuisible, sans impacter les auxiliaires ou les autres organismes. Un idéal en lutte biologique : efficace et respectueux de la biodiversité.
Conclusion sur la lutte biologique :
- La lutte biologique, ce n’est pas qu’une technique : c’est un état d’esprit.
- Elle demande un peu d’observation, parfois un peu de patience, mais elle respecte les équilibres naturels et réduit notre dépendance aux produits chimiques.
- Avec ce petit lexique en forme de jeu, vous voilà mieux armé pour comprendre – et peut-être adopter quelques-unes de ces méthodes dans votre jardin.
Je vous retrouve la semaine prochaine, mercredi 02 juillet 2025 de 14 à 15h00 sur Côte Sud Fm 90.3 et www.cotesudfm.fr
La piscine et mes astuces pour un entretien facile !
Pour plus d'information sur cette émission jardin:
Pour compléter cette émission, vous pouvez vous rendre sur :
La lutte biologique sur mon blog.
Le podcast de cette émission en cliquant sur l'image ou le lien ci-dessous :
J'écoute ou réécoute l'émission n°25 du 25 juin 2025.
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