Jardins d'ici la 13: jardin bio l'escargot et la limace par Paysagiste Landes et Paysagiste Pays Basque
Article édité et mis à jour le : 03 avril 2025.
N°13 du 03/04/2025
/image%2F1283448%2F20250227%2Fob_973169_loic-bance-paysagiste-pays-basque-pays.jpg)
Côte Sud FM 90.3 et www.cotesudfm.fr : Jardins d'ici émissions N°13 du 02 avril 2025.
/image%2F1283448%2F20250403%2Fob_07bcad_paysagiste-pays-basque-paysagiste-land.jpg)
Emission radio J'ardins d'Ici : Loïc BANCE Paysagiste conseils aux particuliers.

Le Podcaste pour écouter cette émission jardin en replay
/image%2F1283448%2F20250227%2Fob_e31e7a_jardins-d-ici-le-replay-paysagiste-pay.png)
Allez directement au podcast de la N°13 du 02-04-25
Ou, lecture de cette émission ci-dessous et profiter ainsi des liens pouvant renvoyer aux sujets abordés dans cette émission.
/image%2F1283448%2F20250211%2Fob_ffd5b2_paysagiste-pays-basque-paysagiste-land.png)
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans "Jardins d’ici" sur Côte Sud FM ! 90.3 et cotesudfm.fr.
Je suis Loïc BANCE, Concepteur de jardins, et je vous accompagne dans cette espace de verdure et j’ai donc le plaisir de vous présenter l’équipe dédié à votre dose de chlorophylle hebdomadaire :
- Il est temps de vous dévoiler le sujet de cette émission qui sera principalement consacré à un jardin bio et à la lutte contre les escargots et limaces au jardin pour ce premier volet de la lutte biologique au jardin !
- Mais avant de lancer ce sujet, je vous propose comme d’habitude, une petite phrase pour lancer cette émission, la numéro 13 de jardin d’ici en ce mercredi 02 avril 2025.
"Excuse-moi d'avoir tant tardé à te répondre mais, quand la lettre est arrivée, j'étais au fond du jardin".
(Alphonse Allais 1854/1905 rédacteur en chef du journal du cabaret le Chat noir)
Mais après cette citation ancienne, que nous disent les anciens au jardin en ce début avril.
Le proverbe généraliste au jardin d'avril :
Caprices d'avril font tomber les fleurs et trembler les laboureurs.
- Ce proverbe souligne la nature imprévisible et souvent instable du mois d'avril, et ses conséquences sur la nature et les activités humaines, en particulier dans le secteur agricole.
Le proverbe au jour le jour d'avril au jardin :
- Il n’existe pas de dicton ancien spécifique à la Saint-Cendrine, mais je peux en créer un en m’inspirant d’une Cendrine connue des auditeurs de Côte Sud FM :
"À la Saint-Cendrine, les oiseaux s’invitent à la cantine, mais pas question qu’ils s’approchent de la cuisine !"
- Un clin d'œil au retour des oiseaux en avril, qui viennent picorer dans les jardins et autour des maisons… mais que Cendrine préférerait sans doute voir de loin !
Si « Cendrine » voit les oiseaux de loin, regardons-nous autres de près la lune de cette semaine.
La lune de la semaine.
- En ce 2 avril, la lune sort tout doucement de sa couleur noire sur le calendrier, signe de la nouvelle lune, elle nous montre son premier croissant visible sur son bord droit avec une illumination de 22%. Elle est en phase montante et en période racine jusqu’à jeudi, puis elle passera en phase descendante vendredi et samedi en période fleurs. Elle sera ensuite toujours en phase descendante mais en période feuilles dimanche et lundi pour finir mardi et mercredi prochain toujours descendante en période fruits.
- Pour faire simple, vous avez deux jours favorables pour vos semis et à partir de vendredi jusqu’à vôtre prochaine émission de jardins d’ici une période plus favorable pour les travaux du jardin.
Nous avons fait le tour de la lune de cette semaine, profitons de son orbite pour lancer le sujet de cette émission :
Un Jardin bio.
- La semaine dernière était la semaine sans pesticide. Mais j’ai préféré vous informer dans l’émission de mercredi dernier du rempotage un sujet de saison et très important. Aussi, j’ai décidé avec un peu de retard de vous parler aujourd’hui de ce sujet non moins important la lutte biologique au service de vos jardins. Un jardin BIO !
- Mais, je vous promets pour la semaine prochaine les travaux du jardin en avril, au jardin d’ornement, potager et fruitier, donc patience et soyez à l’écoute le 09 avril de 14 à 15h00 dans jardin d’ici pour ne rien louper au jardin en ce début avril !
- Mais avant d’attaquer ce sujet, un jardin bio, qui sera développer en plusieurs étape, une par mois (j’essaierai…), j’aimerai vous informer et ou vous rappeler, quelques notions sur les produits dit phytopharmaceutiques que nous utilisions avant l’interdiction de ces derniers dans nos jardins, mais aussi vous sensibiliser avec quelques chiffres et faits sur ceux encore utilisés de nos jours sur les cultures.
Loin de moi l’idée de stigmatiser quiconque et surtout pas les agriculteurs qui sont les premières victimes de ces produits et qui attendent des solutions alternatives efficaces afin de pouvoir s’en défaire.
Alors, retournons quelques temps sur les bancs de l’école… Qu’est-ce qu’un pesticides.
D'où viens le mot Pesticide ?
- Pesticides, viens de Pest, fléau (peste) et Cide, de tuer, littéralement tuer le fléau.
- Quand on tue un homme, c’est un homicide.
- Quand on tue un roi, c’est un régicide.
- Quand on tue son beau-frère, c’est un Insecticide. On tue l’époux (les poux) de sa sœur…(blague). :-)
- Insecticides contre les insectes. (Néonicotinoïdes, tueurs d’abeilles).
- Les herbicides, contre les plantes dites indésirables. (Glyphosate).
- Les fongicides, contre les champignons.
- Les rodonticides, contre les rongeurs.
- Certain produit date de plus de 4000ans, le souffre était déjà utilisé par les sumériens dans l’actuel Irak pour lutter contre les champignons, et le souffre a également une action insecticide puisque les écrit de Socrate le décrit comme éliminant la vermine.
- Les romains utilisés des produits à base de plomb et d’arsenic pour les cultures céréalières et la vigne. Efficacité garantie, mais pas sans conséquence pour le monde du vivant y compris l’homme !
- Mais les produits pouvaient être aussi d’origine naturelle, je pense au pyrèthre, l’absinthe, la Tanaisie, la Rue employé en décoction pour éloigner les ravageurs au moyen âge en France, mais aussi dans divers endroits du monde, mais encore aujourd’hui en permaculture.
- Mais au 19éme et surtout après 39/45, l’usage de nouveaux venus vient impacter grandement l’utilisation des pesticides due à l’augmentation des surfaces et des rendements demandés pour nourrir la population et la mise en place du remembrement.
- Aujourd’hui, c’est en France que la consommation de ces produits est la plus importante d’Europe avec, 68500 tonnes de pesticide par an, 10% pour l’horticulture, et 90% pour l’agriculture et ce sur 86% de nos surfaces cultivées.
Exemple :
- une pomme, reçoit au cours de sa culture 31 traitements différents soit insecticides ou fongicides. On en cultive en France, 1.5 million par an.
- Les insecticides endommagent le système nerveux, d’autres empêche la mue, d’autre agissent par asphyxie, ou plus simplement empoisonnent les indésirables.
- Les herbicides, bloquent la photosynthèse des plantes, ou perturbent les hormones de croissances des herbes indésirables.
Les préventifs :
- Enveloppe la plante et empêche la production de spores des champignons.
Les curatifs :
- Agissent directement sur les champignons en bloquant leurs respirations par de petites cellules d’énergie les hypocondries ou en perturbant la division cellulaire, ou en inhibant la synthèse des stérols, molécules qui jouent un rôle essentiel dans le développement des champignons.
L'impact de ces traitements.
- Tous ces produits sont aspergés avec un pulvérisateur, ils sont donc, pour ce faire, mélangés à de l’eau, vous comprendrez qu’un traitement ne peut pas cibler uniquement la pomme et qu’ils ne se cantonne pas à la limite de la parcelle sachant que 53% de ces parcelles en France sont situées près de zones habitées, à moins de 150m. vive le vent vive le vent…
- Soyons optimiste, les particules se cantonnes à la parcelle, mais elles tombent en grand nombre au sol, donc un pesticide dans le sol plus ou moins profondément rends par définition un sol moins vivant au passage elle contamine l’eau de pluie ou d’arrosage et ruisselle donc en périphérie soit dans les champs, les forêts et bien sûr les ruisseau, rivières, fleuves et … Ils engendrent donc une réaction en chaine sur le vivant.
- 1gramme de matière active peut polluer 10000m cube d’eau, soit, la consommation d’une famille de quatre personnes pendant 50 ans. On estime que 90% des cours d’eau ont des traces de ces pesticides, sans compter, que 2 tiers des fruits et la moitié des légumes non bio contiennent au moins un résidu de pesticide divisé en deux groupes, ceux soluble dans l’eau et ceux solubles dans la graisse.
- Celles solubles dans l’eau sont évacués par l’urine et ou la transpiration, mais celle solubles dans la graisse sont transformées par le foie en molécules solubles dans l’eau donc par la transpiration et ou l’urine, donc tout va bien je n’ai plus rien dans le corps !
- Mais comme dans toutes pêche, certains poissons, ou poisons dans notre cas passe à travers le filet et s’accumule dans la graisse et peuvent donc provoquer quelques maladies des plus désagréables…malgré les normes qui sont chargés de nous protéger, je veux parler de l’effet cocktail ! C’est le mélange de ces résidus de pesticides et des co-formulant qui eux ne sont pas pris en comptent dans les normes et souvent sous-estimé.
- De plus, la formulation des pesticides est difficilement « programmable » avec d’autres molécules avec lesquelles y rentreraient en contact, il est en effet difficile de savoir comment une molécule va se comporter en présence d’une autre non prévue ! imaginer une molécule stocker dans nos graisse qui rencontre une molécule d’un produits ménager d’aujourd’hui, qui peut prétendre connaître l’effet cocktail que cela va engendrer ? difficile de mener des étude sur l’interactions de toutes les molécules passés, présentes et à venir, c’est un peu comme vider la mer avec une petite cuillère.
Maintenant que nous nous sommes bien fait peur, comment pouvons-nous, à notre niveau de jardinier « essayé » de jardiner sans ces produits, qui nous sont d’ailleurs interdits, on pourrait dire que le problème ne se pose donc pas, puisque pas de produits, pas de risques liés à ces derniers !
Pratiquer le bio au jardin.
- Mais voilà, au jardin on aime bien avoir de beaux légumes, de belles plantes, de belles fleurs, sans maladies, sans prédateurs et autres ravageurs qui viennent gâcher la fête ! Oui, mais voilà, plus de produits pour nous faciliter la tâche…
- Sur les bancs de mon école de jardinier, il y a déjà bien longtemps, on nous parler déjà de lutte biologique, mais il est vraie que l’avènement des produits pharmaceutiques était plus simple, la lutte biologique moderne n’a rien inventé, elle reviens tout simplement aux bonne vielles méthodes du passés, méthodes il est vrai plus facile à mettre en place à notre niveau de jardinier que de grand producteur, même si beaucoup d’entre eux s’y mettent, mais passé d’une agriculture intensive au bio et pour eux beaucoup moins simple que pour nous, alors restons cantonné dans nos jardins d’ici et voyons un peu de plus près la lutte biologique dans nos jardins.
- Par chance, j’ai pu de mes yeux voire ce changement, ayant était responsable de la mise en place de ce chamboulement dans la pratique du jardinage : l’interdiction des produits pesticides auprès du grand public ! Autant vous dire, une révolution dans la pratique du jardin et un changement radical auprès des clients qui ne jurais que par leur « DECIS » de Bayer ! (Deltaméthrine) pour tout tuer au jardin et de leur chère granulés bleu (la métaldéhyde) pour éliminer les limaces et autres escargots. Il a été interdit en France à partir du 1er janvier 2022 en raison de son impact environnemental, notamment sur la faune non-cible (oiseaux, hérissons…) et la contamination des eaux.
- Vous avez des limaces, j’ai la solution, cela tombe bien, je voulais vous parler aujourd’hui de cette lutte au jardin.
- Les alternatives actuelles sont à base de phosphate de fer, qui est autorisé en agriculture biologique.
- Alor, attention, qui dit lutte bio ne veut pas dire beau, car dans la lutte biologique, le « cide » de pesticide et même le « Peste » de pesticide sont toujours présent puisque le but est de tuer le fléau… mais pour ceux qui refuse cela, il existe aussi des alternative repoussoir qui évite le « Peste » et le « cide »…
Prenons l’exemple de l’escargot et de la limace ces indésirable au jardin.
- Tout d’abord, si vous avez une « invasion » de ces petits gastéropodes, il est fort à parier que vous avez un déséquilibre profond dans votre jardin. Cela peut être dû à des traitements inadaptés ou trop fréquents, même en agriculture biologique ou à des apports d’engrais trop dosés ou inappropriés, quelquefois en voulant trop bien faire on chamboule un peu tout dans le jardin.
- La lutte biologique, dans l’esprit « peste » et « cide » part du principe, et ceci est valables pour tous les indésirables autres que nos chères limaces, que chaque prédateur à son prédateur. Alors, qu’elle est le prédateur de la limace, je vous présente, non, vous ne pouvez pas le voir, de plus on est à la radio, mais même, si je devais vous le montrer, ce dernier est microscopique, tout petit mais redoutable. Il s’agit d’un vers, un nématode qui pour survivre doit, comme beaucoup, se multiplier. Et justement, pour ce reproduire, ce petit vers à besoin d’un hôte, et justement, il se trouve que ce petit vers est spécialisé dans la limace, donc, vous allez voir que l’histoire même bio n’est pas des plus belles, ce petit vers va donc « pénétrer » la limace et se reproduire à l’intérieur de celle-ci, se faisant, elle va se multiplier et produire des millier d’autres petits vers qui pour retrouver votre jolie jardin vont « exploser » j’exagère à peine , la limace et se mettre à la recherche d’autres limaces pour continuer la fête !
- Mais quand le banquet se termine, plus de limaces dans le jardin, les petits vers se mettent en sommeil en attendant le retour de la mariée. Mais si la limace se fait désirée, au bout de quelques semaines, les vers n’ayant plus d’hôtes, meurent ! fin de l’histoire !
- Pour les escargots, ces derniers étant « carapacés », les nématodes sont moins efficaces, il va falloir passer à autres choses…
- Pour conclure sur les nématodes, ils en existent pour nombre de prédateur, limaces, fourmis, chenilles, vers blancs et autres indésirables aux jardins ou au potager et au verger.
- Les très chers granulés bleus on étaient remplacer par des granulés beige ou marron, fini la métaldéhyde, qui non seulement tuée les limaces et les escargots, mais aussi les oiseaux et les hérissons qui se nourrissaient des cadavres, proies faciles, mais empoisonnées.
Place maintenant au granulés beige ou marron à bas de phosphate de fer :
- La mise en place à été douloureuse, inefficace à entendre les retours client, ou puis-je trouvé mes pilules bleues, non pas celle a quoi vous pensé…, les anciens granulés. Nulle part puisqu’ils sont interdits !
Avant de vous expliquer les granulés beige ou marron, petit aparté sur le sujet.
- Les granulés marron ou beige étant inefficaces aux dires des consommateurs, les industriels par un tour de passe passe, les ont colorés en bleu, mais sans aucun changement dans leurs compositions, et miracle, les petits granulés beige, ou marron devenus bleus se sont trouvés d’un coup de baguette magique « efficaces » et les ventes ont enfin pu décoller.
- Mais revenons à nos granulés marron ou beige devenus bleu, ils sont composés de Phosphate de fer, ce dernier, utilisé dans la lutte biologique va anémier l’ingurgiteur, qui ne se nourrissant plus, notre gastéropode en coquille ou tout nue va mourir, de faim et non pas de sa plus belle mort, mais le résultat est là, on n’a le « pest » et le « cid » de notre propos.
- Mais le plus, c’est que les granulés non ingérer étant du phosphate de fer, utile aux plantes, il va se décomposer et nourrir le jardin. De plus, les gastéropodes morts, ne contaminent pas les oiseaux ou autre amateur d’escargots avec ou sans persillade ! ce qui est surement meilleur pour ces consommateurs qu’un gastéropode plongé dans un verre de bière autre moyen bien connu de la lutte contre ces ennuyeux baveurs du jardin, qui, si on veut rester dans le « bio » ont eux aussi leur utilité, donc pour faire simple, ce qui est gênant, ce n’est pas les escargots ou des limaces ici ou là, mais seulement le nombre trop élevée à un moment ou une saison donnée.
- Pour ceux qui ne désirent pas tuer, mais seulement éloigner ces indésirables, une bande de cuivre autour des endroits à protéger sera une barrière difficilement franchissable, reste le cours du cuivre en ce moment 😉
Sinon, vous pouvez toujours opter pour les plantes répulsives, pas des plus efficaces, mais pourquoi pas :
- Absinthe, fougère, tanaisie, thym, sauge et le romarin.
- Vous pouvez également créer une barrière naturelle avec de la cendre, si vous avez un poêle ou une cheminée, mais il faudra renouveler cette protection après chaque pluie. La cendre à pour avantage, de déshydrater l’indésirable et d’amener de la potasse au jardin.
- Bien sûr, favoriser les prédateurs naturels reste une bonne option, on en a déjà parlé dans jardins d’ici, la diversité des plantes favorise la vie au jardin et attire la faune qui peut se nourrir de nos limaces et escargots, je veux parler des hérissons, crapaud, oiseaux et autres carabes (scarabées) d’où la nécessité d’avoir des abris ou lieux pour accueillir nos alliés.
- Et pour les puristes pour qui la mort de ces gastéropodes n’est pas envisageable, il vous faudra, tout simplement, les déplacer dans un coin du jardin ou ils ne feront pas trop de dégâts.
- A noter : Que l’arrosage peut aussi jouer sur la prolifération ou la non-prolifération de ces individus, mais cela sera l’objet d’une autre émission consacré à : L’arrosage, plutôt le matin ou le soir !
A très bientôt pour de nouvelles aventures jardins et merci de votre écoute et je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne semaine de jardinage !
Je vous retrouve la semaine prochaine, mercredi 09 avril 2025 de 14 à 15h00 sur Côte Sud Fm 90.3 et www.cotesudfm.fr
Pour plus d'information sur cette émission jardin:
Le podcast de cette émission en cliquant sur l'image ou le lien ci-dessous :
J'écoute ou réécoute l'émission n°13 du 02 avril 2025.
/image%2F1283448%2F20250211%2Fob_02369d_logo-emission.jpg)
Et Hop, d'un clic je retourne tout la haut, au début.