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Paysagiste Pays Basque et Paysagiste Landes. conseils auprès des particuliers
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28 mars 2025

Jardins d'ici la 12: Le rempotage par Paysagiste Landes et Paysagiste Pays Basque

 

 

 

 

 

 

 

 

Article édité et mis à jour le : 28 mars 2025.

 

 

 

N°12 du 26/03/2025

 

 

Paysagiste Saubion sur Cote Sud Fm Jardins d'Ici tous les mercredi en direct de 14h00 à 15h00.
Jardin d'ici sur 90.3fm et www.cotesudfm.fr

 

 

Côte Sud FM 90.3 et www.cotesudfm.fr : Jardins d'ici émissions N° 12 du 26 mars 2025.

 

 

 

Loïc BANCE, paysagiste Saubusse, Paysagiste Landes, Paysagiste conseils aux particuliers.
Loic BANCE, Paysagiste Landes, Paysagiste conseils aux particuliers.

 

 

 

Emission radio J'ardins d'Ici : Loïc BANCE Paysagiste conseils aux particuliers.

 

 

 

Paysagiste Saubusse sur Côte Sud FM l'émission jardin de la Côte Basco-Landaise, par Paysagiste Landes.
En direct tous les mercredi de 14 à 15H00.

 

 

 

Jardins d’Ici, Le rempotage animé par Paysagiste Landes et Pays Basque.

 

 

 

Le Podcaste pour écouter cette émission jardin en replay

 

 

 

Allez directement au podcast de la N°12 du 26-03-25

 

 

 

 

Ou, lecture de cette émission ci-dessous et profiter ainsi des liens pouvant renvoyer aux sujets abordés dans cette émission.

 

 

 

Lecture

 

 

 

 

 

Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans "Jardins d’ici" sur Côte Sud FM ! 90.3 et cotesudfm.fr.

 

 

 

  • Le printemps s’installe doucement sur notre belle côte basco-landaise, réveillant la nature de son sommeil hivernal.

 

 

  • C’est le moment idéal pour parler d’une opération essentielle au bon développement de nos plantes : le rempotage.

 

 

  • Aujourd’hui, nous allons voir ensemble quand et comment rempoter dans les règles de l’art, ainsi que quelles sont les plantes concernées en cette saison pour cette action de rempotage.

 

 

 

Mais surtout, qui, quand, quoi, où et comment rempoter correctement une plante !

 

 

 

  • Je vous rappelle que cette émission sera bien sûr disponible sur le podcast de Cote Sud FM, mais également rediffusé le dimanche 30 mars à 14h00 est également sur mon blog, loicbance.canalblog.com sur l’onglet radio jardins d’ici.

 

  • Mais avant de plonger dans ce sujet qui vous allez le voir est assez vaste et j’espère que vous allez faire le plein de conseils sur cette action saisonnière et surtout une action qui compte pour plus de 90% dans la réussite de vos plantes, alors, restez à l’écoute pour ne rien louper cette année dans vos plantations !

 

  • Je suis Loïc BANCE, Concepteur de jardins, et je vous accompagne dans cette espace de verdure et j’ai donc le plaisir de vous présenter l’équipe dédié à votre dose de chlorophylle hebdomadaire :

 

  • Les présentations étant faites, je vous propose comme d’habitude, une petite phrase pour lancer cette émission, la numéro 12 de jardin d’ici en ce mercredi 26 mars 2025.

 

 

 

Spécial dédicace, pour « moi » et « Bernard » !

 

 

"Si vous possédez un jardin et une bibliothèque, vous avez tout le nécessaire".

 

Marcus Tullius Cicero (Cicéron) avocat, homme d'État, philosophe et écrivain romain. Assassiné en 43 av. J.-C.

 

 

 

Cela étant dit, que nous disent les anciens en cette fin mars :

 

 

  • Le 26 mars est le jour de la Saint-Larissa, un prénom peu courant dans les anciens dictons. Cependant, voici un proverbe traditionnel correspondant à cette période du calendrier agricole :

 

 

"Quand mars bien mouillé sera, beaucoup de fruits tu cueilleras."

 

 

  • Ce dicton rappelle que les pluies de mars sont essentielles pour assurer une bonne fructification plus tard dans l’année. Un mois de mars trop sec pourrait compromettre les récoltes estivales.

 

  • Pour une fois, je n’ai pas de proverbe au jour le jour, donc pour les retardataires au jardin dans leur taille, je lancerai fièrement mon proverbe préféré, taille tôt, taille tard, mais taille en mars. En même temps c’est la dernière fois que j’ai pour cette année… l’occasion de le prononcer ! Et pour ma part, mes tailles sont toutes finies !

 

 

 

 

Mais à propos de cette fin mars, que nous dit la lune pour ces derniers jours de ce mois :

 

 

 

  • Ce mercredi la lune est en phase décroissante elle est dans son dernier croissant avec une illumination de 30%, montante en jour racine, puis, jeudi et vendredi elle sera toujours montantes, mais en période fleurs avec un nœud lunaire le vendredi 28 à 17h29, elle sera ensuite samedi et dimanche toujours montante en période cette fois ci feuille avec cette fois ci une nouvelle lune samedi 29 et une lune au périgée dimanche à 07h27  à 358 126 km de la terre d’où les grandes marées, pour finir le mois ce lundi 31 en période fruit, toujours en lune montante, elle attaquera avril, toujours en lune montante, mais en période racine jusqu’à notre prochaine émission du mercredi 02 avril, ouf, j’échappe au 1er avril ! et pour ceux qui ont du mal à dormir, la prochaine pleine lune est dans 17 dodos, le 13 avril, prenez vos précautions ! Quant au jardinier, c’est une semaine de semis, alors à vos graines en lune montante !

 

 

 

Et maintenant, attaquons les affaires non moins sérieuses, le rempotage !

 

 

 

 

Pourquoi rempoter au printemps ?

 

 

  • Le printemps est une période charnière pour nos végétaux. La montée de sève et l’allongement des jours stimulent la croissance. C’est donc le bon moment pour offrir à certaines plantes un nouveau substrat, plus riche et aéré, et de l’espace pour s’épanouir. Il est bon de rappeler que le substrat de nos plantes en pots perd de ses nutriments au fil du temps et au fil des arrosages, même si vous leur avaient donner quelques engrais que j’espère organique et non chimique…le substrat de vos plantes devient au fil du temps plus un support de la plantes qu’une terre nourricière.

 

 

 

 

Les principaux signes qu’une plante a besoin d’un rempotage sont :

 

 

 

  • Les racines sortent par les trous de drainage du pot.

 

  • Le substrat est compacté et semble ne plus absorber l’eau correctement, même après un bassinage. Je rappelle que le bassinage consiste à plonger le pot entier dans une « bassine » d’eau afin de réhydrater la terre et donc la plantes. Ceci a pour effet de chasser l’air et de mouiller correctement la motte. Et pendant que l’on est dans les rappels, si vous devez mettre un engrais « organique » granulé ou liquide à une plante, faite le sur un substrat humide et non sec.

 

  • La croissance est ralentie, malgré des apports d’engrais réguliers.

 

  • La plante semble à l’étroit, avec un feuillage moins vigoureux.

 

Ces deux derniers points peuvent aussi être due à un mauvais drainage, ou un drainage inexistant, ce qui n’nécessitera un rempotage pour effectuer ce drainage correctement, ce que nous allons voir un peu plus loin.

 

 

 

 

Quelles plantes rempoter au printemps. Liste non exhaustive.

 

 

 

Le printemps est une période idéale pour les plantes d’intérieur, les agrumes, les arbustes en pot, et certaines vivaces. Voici une liste des végétaux qui apprécient un rempotage en cette saison :

 

 

  • Plantes d’intérieur : ficus, philodendrons, monsteras, pothos, orchidées (si elles ont terminé leur floraison).

 

  • Agrumes : citronniers, orangers et kumquats cultivés en pot.

 

  • Plantes méditerranéennes en pot : oliviers, lauriers roses, lavandes.

 

  • Vivaces en pot : géraniums, fuchsias, hostas.

 

  • Cactus et succulentes : avec un substrat bien drainant et peu arrosé après le rempotage.

 

 

 

En revanche, certaines plantes ne doivent pas être rempotées au printemps, comme :

 

 

 

  • Les plantes en pleine floraison, qui risquent d’être stressées.

 

  • Les plantes fraîchement achetées, qui ont déjà subi un changement de conditions.

 

  • Les arbres et arbustes en pleine terre, mieux rempotés en automne si besoin.

 

 

 

 

Comment rempoter dans les règles de l’art ?

 

 

 

Passons maintenant aux étapes clés pour réussir un rempotage efficace :

 

 

 

1. Choisir le bon pot.

 

 

Le pot doit être légèrement plus grand que l’actuel, avec des trous de drainage pour éviter l’excès d’humidité. Ne pas confondre cache-pot et pot ! Un pot en terre cuite est idéal pour les plantes qui craignent les excès d’eau. Un pot à réserve d’eau peut -être idéale pour une plante aimant les zones humides. Comme nous l’avons déjà décrit dans d’autres émissions, pour bien entretenir une plante, il faut au minimum savoir d’où elle vient pour « essayer » de recréer sont climat.

 

 

 

2. Préparer le nouveau substrat.

 

 

Chaque plante a des besoins spécifiques :

 

 

 

  • Plantes vertes : mélange terreau universel + perlite pour l’aération. La perlite est une roche volcanique, donc, elle est d’origine naturelle. Concassé, elle améliore la structure des sols et elle permet également de retenir mieux l’eau tout en assurant un drainage naturel, donc pourquoi s’en priver !

 

  • Cactus et succulentes : substrat spécial très drainant.

 

  • Orchidées : écorces de pin et sphaigne. La Sphaigne est une plante mousse qui pousse dans des régions humide et chaudes, donc, déjà, un climat comme par hasard propice aux orchidées, comme quoi le conseil d’essayer de recréer le climat d’origine des plantes n’est pas vains.

 

  • Plantes carnivores : Un peu comme les Orchidées, mais là, la Sphaigne devra être plus décomposée et mélangé à d’autres débris de végétaux comme des carex. Pour ne pas vous trompé, utiliser de la tourbe blonde.

 

  • Agrumes : mélange spécial agrumes ou terreau enrichi en compost suivant le poids d’origine de vos agrumes, nous en avons parler également dans une autre émission sur les agrumes, il vous faudra vous rappeler si au moment de l’achat de vos agrumes, ces derniers étaient lourds ou léger à la lever pour reproduire ce substrat.

 

 

 

 

3. Dépoter en douceur.

 

 

 

Retournez délicatement la plante, tapotez les bords du pot pour décoller les racines sans les casser. Si elles forment un amas compact, démêlez-les légèrement avec les doigts, cette opération est importante pour que les racines colonisent l’ensemble du nouveau substrat. Si vous ne démêlez pas correctement les racines qui on prit la forme de l’anciens pot, ces dernières resteront dans leurs positions et continuerons à pousser dans cette forme. Le fait de les démêler favorisera donc le développement dans votre nouveau substrat. Vous pouvez également en profiter pour repérer et supprimer des racines mortes ou abimés en les coupants avec un sécateur propre… Vous pouvez également à ce moment-là, puisque vous avez votre sécateur à porté de main pour nettoyer la partie aérienne de la plante en supprimant les feuilles ou branches mortes ou en aérant la plantes suivant bien sûr la plante en question.

 

 

 

 

4. Installer la plante.

 

 

 

  • Disposez en fond de pot un « tissus » « Bidim » qui remonte légèrement sur les côtés du dit pot, puis, disposez une couche de drainage (billes d’argile, graviers) et refermé le tissu, le Bidim sur votre drainage, vous avez créé ainsi un « sandwiche » drainant puis ajoutez une couche de substrat.

 

  • Placez la plante sans l’enterrer trop profondément et comblez avec le terreau. Je rappelle que ces substrats que vous achetez en jardinerie sont réservé (exceptions mise à part) suivant leur dénomination, les terreaux sont pour les jardinières et autres pots, et la terre, terres végétales, terres de bruyères elles sont destinés au sol pour amendements.

 

  • Pas trop enterré afin de laisser le « collet » de la plante au niveau du substrat car au niveau de ce « collet », je rappelle que ce fameux « collet » et la zone qui se situe entre les racines et la tige de la plante. C’est une partie très sensible qui ne doit pas être enterré car c’est dans cette partie que se fait les échanges entre la partie aérienne et la partie souterraine de la plante, d’où la nécessité de protéger ce « collet » de nos arbustes et arbres lors de nos passage de rotofils dans nos jardins ! mais ce n’est pas là le sujet de cette émission.

 

  • Mais revenons à notre rempotage et à notre Bidim. Pourquoi ne pas se contenter que d’une couche drainante ? Si vous ne mettez pas ce fameux Bidim, pas un chiffon quelconque, mais bien un Bidim qui lui est imputrescible, votre couche drainante va avec le temps et avec les arrosages amener le substrat par gravité au fond de votre pot et boucher à terme votre drainage. Le Bidim lui va laisser passer l’eau et empêcher la terre ou le terreau de venir s’insérer dans votre drainage. Ce dernier sera donc efficace pendant plusieurs années.

 

  • Si vous ne faite pas cela, vous risquez d’asphyxier votre plante involontairement, comment ? Si votre drainage n’est plus efficace, vous risquez de, une fois la surface du pot sèche, d’arrosez votre plante, pensant bien faire sans vous apercevoir qu’en fond de pot de l’eau stagne et votre plante sera en souffrance.

 

 

 

 

5. Arroser modérément.

 

 

 

  • Un arrosage léger est conseillé après le rempotage, déjà cela permet de « plomber » le substrat, ce qui reviens à tasser légèrement le sol pour en chasser l’air et ainsi favoriser l’enracinement permettant un meilleur contact entre le terreau et les racines, sauf pour les cactus et succulentes, qui doivent attendre quelques jours.

 

  • Je profite de ce propos sur l’arrosage pour, notamment sur les plantes d’intérieurs que l’on a souvent tendance à trop arroser, ce qui, même avec un bon drainage peut mettre en danger votre plante. Pour information, une question qui m’est souvent posé, ma plante va mal. Je vois bien les symptômes, mais impossible de vous dire si elle manque d’eau ou si elle en a trop, puisque les symptômes sont exactement les mêmes. Vous êtes donc les seuls à savoir si vous les arrosez trop ou pas assez !

 

 

 

 

6. Après le rempotage : les bons gestes à adopter.

 

 

 

Une fois le rempotage effectué, quelques soins sont nécessaires pour assurer une bonne reprise de la plante :

 

 

 

  • Arrosage ajusté : Après le rempotage, arrosez judicieusement pour humidifier tout le substrat et évitez les poches d'air autour des racines. Cependant, ne noyez pas la plante, surtout si elle est encore en période de repos végétatif.

 

  • Ombrage temporaire : Pour certaines plantes sensibles (comme les orchidées ou les jeunes plantes), il peut être utile de les protéger du soleil direct pendant quelques jours après le rempotage, le temps qu'elles se réadaptent à leur nouvel environnement.

 

  • Surveillance de l'humidité : Un substrat trop sec ralentirait la reprise, tandis qu'un excès d'eau favoriserait le pourrissement des racines. La vigilance est donc de mise ! Ne pas confondre arrosage et humidité, certaines plantes demanderont une humidité leur rappelant (la encore) leur région d’origine, pour ce faire, plutôt qu’un arrosage, une pulvérisation du feuillage sera plus efficace, attention cependant à l’eau que vous utilisé, préférez l’eau de pluie à celle du robinet, et si vous utilisez l’eau du robinet, laisser celle-ci se réchauffé afin d’être à température ambiante et pour ce faire, laisser la vingt-quatre-heure à l’air libre, donc pas fermé, ceci permettra de non seulement mettre l’eau à la température de la pièce, mais aussi de laisser s’évaporer les différent produits, dont le chlore qui peut être néfaste pour la plante.  Je laisse de côté les « filles de l’air » qui elles n'ont pas besoin de substrat, mais seulement d’humidité. Pour info, les Tillandsias devront-elles être humidifiées pas pulvérisation d’eau minéral pauvre en calcaire afin d’éviter de boucher par le calcaire les écailles leurs permettant l’absorptions de cette humidité indispensable à leur survie.

 

  • Apport de nutriments progressif : Eviter de fertiliser immédiatement après un rempotage. Attendez 3 à 4 semaines pour reprendre un apport en engrais doux, donc organique permettant ainsi aux racines de se réinstaller sans stress supplémentaire, surtout si votre terreau a déjà un engrais incorporé, ce qui est souvent le cas.

 

 

 

 

 

À quelle fréquence rempoter ses plantes ?

 

 

 

La fréquence de rempotage dépend de plusieurs facteurs :

 

 

  • Les plantes à croissance rapide : tomates, basilic, certains arbustes nécessitent un rempotage annuel voire bi-annuel, notamment les bambous.

 

  • Les plantes d'intérieur : ficus, monsteras, cactus peuvent être rempotées tous les 2 à 3 ans.

 

  • Les plantes à croissance lente : bonsaïs, certaines succulentes se contentent d'un rempotage tous les 4 à 5 ans. Pour les Bonsaï, mieux vaut être fin connaisseur pour se jeter dans cette aventure de culture.

 

 

  • Le bon indicateur ? On en a déjà parlé en début de ce sujet, mais comme cela va sans le dire, mais mieux en le disant : Lorsque les racines sortent par les trous de drainage du pot ou par-dessus le pot ou que la plante montre des signes de faiblesse (croissance ralentie, terreau trop compacté).

 

 

 

 

 

Le rempotage est-il la seule solution ? ou y-a-t-il une alternative.

 

 

 

Il y-a effectivement une alternative au rempotage.

 

 

 

 

Le surfaçage !

 

 

 

À privilégier pour les plantes matures ou celles qui ne supportent pas bien les manipulations !

 

 

  • Le surfaçage consiste à remplacer la couche supérieure du substrat (généralement 3 à 5 cm) par du terreau neuf, riche en nutriments. C'est une excellente solution pour les plantes en pot difficilement rempotables (grands arbustes, plantes sensibles comme certains palmiers et ficus).

 

  • Il ne remplace pas totalement un rempotage, car il n'offre pas aux racines un espace de développement supplémentaire, mais il permet de :

 

  • Renouveler les nutriments du substrat sans déranger la plante.

 

  • Améliorer la structure du sol en éliminant les résidus de sels minéraux accumulés par les arrosages successifs.

 

  • Limite le compactage du substrat et améliore le drainage.

 

 

 

 

 

Quelles plantes ne supportent pas bien les manipulations ?

 

 

 

  • Certaines plantes supportent mal le rempotage en raison de leur système racinaire fragile ou de leur sensibilité aux changements de substrat et de conditions de culture. En voici quelques-unes.

 

 

 

Les plantes aux racines fragiles.

 

 

 

Ces plantes ont un système racinaire très fin ou superficiel, qui se casse facilement lors du rempotage :

 

 

 

  • Les orchidées (Phalaenopsis, Cattleya, Paphiopedilum, etc.) : leurs racines aériennes sont très sensibles et mettent du temps à se réadapter. Il faut utiliser un substrat spécial orchidées et éviter de trop les déranger.

 

  • Les fougères (Asplenium, Nephrolepis, Adiantum) : leurs racines peu profondes sont sensibles aux manipulations excessives. Un simple surfaçage annuel peut suffire.

 

 

  • Les pavots (Papaver orientale, Meconopsis) : Leurs racines pivotantes ne supportent pas d'être déplacées.

 

 

 

 

 

Les plantes à symbiose mycorhizienne forte.

 

 

 

 

  • Certaines plantes vivent en association étroite avec des champignons du sol (mycorhizes). Un rempotage peut rompre cet équilibre et perturber leur croissance :

 

 

  • Les bruyères (Erica, Calluna), rhododendrons et azalées : ces plantes de terre de bruyère dépendent des mycorhizes pour absorber les nutriments. Un rempotage mal fait peut les affaiblir durablement.

 

  • Les orchidées terrestres (Cypripedium « proche du sabot de vénus », Dactylorhiza, Ophrys, etc.) : elles ont nécessairement un substrat très spécifique et supportent mal d'être déplacées.

 

 

 

 

 

Les plantes graminées et cactées sensibles.

 

 

 

  • Certaines succulentes sont très sensibles aux blessures racinaires, qui peuvent entraîner des maladies ou des pourritures :

 

 

  • Les euphorbes (Euphorbia milii « La couronne d'épines encore appelée couronne du Christ ou épine du Christ », Euphorbia obesa « plante globuleuse », etc.): leurs racines sont délicates et libèrent un latex irritant en cas de coupure.

 

  • Les lithops (plantes-cailloux) : ces petites plantes désertiques n'aiment pas être dérangées. Il vaut mieux les rempoter uniquement si leur pot est trop petit.

 

 

 

 

 

Les plantes sensibles aux changements d'environnement.

 

 

 

Ces plantes réagissent mal aux variations de température, d'humidité ou de substrat :

 

 

  • Le ficus (Ficus benjamina, Ficus elastica, etc.) : il perd facilement ses feuilles après un rempotage. Mieux vaut le faire au printemps avec un minimum de stress.

 

  • Le dracaena et le yucca : ils mettent du temps à s'adapter après un rempotage. Il faut éviter de trop manipuler leurs racines.

 

  • Les agrumes (citronniers, orangers, mandariniers) : leurs racines sont délicates et sensibles aux excès d'eau après un rempotage.

 

 

 

 

Que faire si on doit rempoter une plante fragile ?

 

 

 

  • Ne pas trop secouer les racines : il vaut mieux laisser un peu d'ancien substrat autour pour limiter le choc.

 

  • Utiliser un substrat adapté : certaines plantes nécessitent un sol drainant (cactées), acide (rhododendrons) ou léger (orchidées).

 

  • Arroser avec modération : après un rempotage, attendre quelques jours avant d'arroser pour éviter les risques de pourriture.

 

  • Éviter les engrais immédiatement : mieux vaut attendre quelques semaines pour laisser la plante récupérer.

 

 

 

Si une plante ne supporte pas bien le rempotage, le surfaçage est souvent une bonne alternative !

 

 

 

A très bientôt pour de nouvelles aventures jardins et merci de votre écoute et je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne semaine de jardinage !

 

 

Je vous retrouve la semaine prochaine, mercredi 02 avril 2025 de 14 à 15h00 sur Côte Sud Fm 90.3 et www.cotesudfm.fr

 

 

 

 

Pour plus d'information sur cette émission jardin:

 

 

Le podcast de cette émission en cliquant sur l'image ou le lien ci-dessous :

 

J'écoute ou réécoute l'émission n°12 du 26 mars2025.

 

 

Paysagiste Saubusse Paysagiste Landes sur Côte Sud FM l'émission jardin de la Côte Basco-Landaise
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