N°1 Les plantes dépolluante dans nos intérieur par Paysagiste Pays basque et paysagiste Landes.
Article édité et mis à jour le : 02 juin 2025.
N°21 du 28/05/2025
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Côte Sud FM 90.3 et www.cotesudfm.fr : Jardins d'ici émissions N°21 du 28 mai 2025.
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Emission radio jardin d'ici : Loïc BANCE Paysagiste conseils aux particuliers.

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Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans "Jardins d’ici" sur Côte Sud FM ! 90.3 et cotesudfm.fr.
Bonjour à toutes et à tous,
Je vous souhaite la bienvenue dans jardins d’ici sur Côte Sud FM 90.3 et côte sud fm.fr.
Vous êtes sur Jardins d’ici, vôtre émission jardinage au sens très très large du terme, tous les mercredis de 14 à 15h et rediffusion le dimanche de 14 à 15h et bien sûr en podcast sur cotesudfm.fr et sur mon blog
Je suis Loïc BANCE Paysagiste conseils aux particuliers et aujourd’hui, je vous propose de lever un coin du voile sur une réalité souvent invisible, mais bien présente dans nos vies quotidiennes : la pollution de l’air intérieur. Oui, vous avez bien entendu. L’air que nous respirons chez nous, au bureau, dans les écoles ou les magasins, peut parfois être plus pollué que l’air extérieur. Une situation d’autant plus préoccupante que nous passons en moyenne 80 à 90 % de notre temps en espace clos.
- J’ai appris hier matin dans la matinal, Que c’était le jour de la naissance de William Cody, le célèbre Buffalo Bill. Anecdote, il a traversé Bayonne en 1905 avec toute sa troupe.
- Mais revenons à nos bisons ! Les polluants et les plantes dépolluantes dans nos intérieurs.
- Alors, quels sont ces polluants invisibles qui nous entourent ? D’où viennent-ils ? Quels risques font-ils peser sur notre santé ? Et surtout, comment les plantes vertes peuvent-elles nous aider à rendre notre air plus respirable ? C’est ce que nous allons explorer ensemble dans cette émission.
- Je vous invite donc à prendre une grande bouffée d’air frais et nous allons voir tout cela après les incontournables de jardins d’ici, la petite citation qui lance l’émission, les dires de nos anciens en mai au jardin et la lune de la semaine pour jardiner en toute connaissance de cause.
Mais commençons par le commencement, la petite phrase, ou citation de la semaine :
"L'air pur est le premier aliment, la plante est le premier médecin."
— Hippocrate (460/377AV JC)
Voilà une citation d’un homme bien ancien, mais que nous disent nos anciens au jardin :
Quand il pleut le jour de l'Ascension, Les cerises s'en vont en procession.
Et l’ascension, c’est pour demain !
Mais en attendant demain, que nous dit la lune de ce jour et de la semaine à venir :
- Hier, mardi, c’était la nouvelle lune, un nouveau cycle commence donc aujourd’hui avec une lune qui est dans son premier croissant avec une illumination à 3% en période racine, en lune montante seulement aujourd’hui, donc il ne vous reste que quelques heures pour vos derniers semis… puisque demain, jeudi, la lune sera en phase descendante en jour fleurs jusqu’à vendredi, puis, samedi en jour feuilles puis en jour fruit dimanche, lundi et mardi toujours en lune descendante.
- Rendez-vous mercredi 04 juin dans jardins d’ici pour la lune de la semaine suivante. Mais en attendant, je vous propose de reprendre votre respiration, pas trop fort quand même, car nous allons voir les principaux polluants dans nos intérieurs. Alors, ouvrez grandes vos oreilles et surtout ouvrez grandes vos fenêtres.
Quels sont les polluants dans nos intérieurs ?
- Dans nos intérieurs, une grande variété de polluants chimiques et biologiques peuvent s’accumuler. Les plus courants sont :
Le formaldéhyde :
Le formaldéhyde est un gaz irritant émis par les colles, les vernis, les peintures, les meubles agglomérés, les rideaux, et même certains tissus neufs. Cancérigène, classé hautement prioritaire. C’est le polluant majeur dans nos intérieurs.
Le benzène :
Constituant du pétrole brut, le Benzène est présent dans les encres, les peintures, les colles, les détergents et même la fumée de cigarette.
Le trichloréthylène :
le trichloréthylène que l’on retrouve dans les solvants, les détachants ou certains vernis.
Le toluène, le xylène, l’ammoniac… la liste est longue.
- Sans oublier les particules fines, les moisissures, les composés organiques volatils (COV), et même certains agents biologiques allergènes comme les acariens.
Et le Monoxyde de Carbonne, incolore, inodore, classé parmi les douze polluants prioritaires, attention à vos appareils de chauffage, de leurs entretiens.
D’où viennent ces polluants ?
On pourrait croire que seuls les produits chimiques sont responsables… Mais la vérité est plus complexe.
- Les meubles en panneaux de particules libèrent des composés volatils parfois pendant des années.
Il est donc conseillé d’ouvrir vos paquets en extérieur…
- Les produits ménagers, même ceux parfumés, peuvent être de véritables cocktails chimiques.
- Les bougies parfumées, les encens et les diffuseurs d’huiles essentielles libèrent souvent du benzène ou du formaldéhyde.
- Le matériel bureautique, comme les imprimantes ou photocopieuses, est aussi source d’ozone et de particules ultrafines.
- Et même nos activités quotidiennes : cuisiner, fumer, bricoler, faire le ménage, toutes contribuent à cette pollution silencieuse.
Quels sont les risques pour notre santé ?
Ces polluants ne sont pas sans conséquences. Certains effets se font sentir immédiatement, d’autres s’installent à long terme.
- Irritations des yeux, du nez, de la gorge.
- Maux de tête, fatigue chronique, troubles du sommeil.
- Allergies, asthme, et troubles respiratoires.
- À long terme, certains composés sont cancérigènes ou perturbateurs endocriniens.
- Chez les enfants, les personnes âgées ou immunodéprimées, ces effets peuvent être amplifiés.
Comment les plantes peuvent-elles nous aider ?
Heureusement, la nature a des ressources extraordinaires. C’est ici qu’interviennent nos alliées du quotidien : les plantes dépolluantes.
- Ce n’est pas un mythe, ce n’est pas non plus des usines à dépollution, mais certaines plantes sont capables d’absorber les polluants présents dans l’air, grâce à un processus appelé la phytodépollution.
- L’absorption par les feuilles et les tiges : les polluants gazeux sont captés et métabolisés ou stockés par les cellules de la plante.
- Le rôle du système racinaire et du sol : les racines, avec l’aide de micro-organismes présents dans le terreau, dégradent ou transforment les polluants à conditions qu’il n’y a pas de pesticide…
- L’évapotranspiration déjà évoqué dans l’Oasis verte à la maison la semaine dernière : en transpirant, les plantes régulent l’humidité et favorisent un air plus sain.
- Bien sûr, elles ne pourront pas absorber une concentration soudaine et importante de polluants. De plus, il leurs faudra au moins une dizaine de jours après leurs implantations dans vos intérieurs pour s’adapter à leur environnement et pouvoir s’activer pour commencer à dépolluer votre maison ou appartement.
Un duo magique entre la plante et son écosystème invisible.
Quelles plantes choisir ?
Voici quelques championnes de la dépollution, faciles à intégrer dans nos intérieurs :
- Le Spathiphyllum (Lys de la paix ou fleur de lune) : excellent contre le benzène, le formaldéhyde et le trichloréthylène.
- Le Ficus elastica (caoutchouc) : absorbe le formaldéhyde.
- La Sansevieria (langue de belle-mère) : efficace contre plusieurs COV, et très robuste.
- Le Chlorophytum (plante araignée) : lutte contre le monoxyde de carbone.
- Le Lierre (Hedera helix) : idéal contre le benzène et le toluène.
- Le palmier Areca ou le palmier bambou : excellent humidificateur naturel.
Peut-on en mettre partout dans la maison ?
- Oui, les plantes dépolluantes peuvent être installées dans toutes les pièces, sous réserve de pouvoir les accueillir suivant leur encombrement et besoins naturels, on verra dans les émissions sur les plantes dépolluantes à venir, les plantes précédemment évoquées et leur emplacement privilégiés dans nos intérieurs, mais je vous dresse un petit état des lieux :
- Dans la cuisine : pour absorber les graisses et neutraliser les odeurs, les ondes de nos micro-ondes et autres appareils dans nos cuisines.
- Dans le salon : pour filtrer les polluants des meubles et textiles.
- Dans les chambres : à condition de choisir des plantes non toxiques et peu odorantes.
- Dans la salle de bains : des plantes comme le papyrus, les orchidées ou les fougères qui aiment l’humidité sont idéales pour la salle de bain.
- Au bureau : pour neutraliser les encres, l’électromagnétisme et rafraîchir l’atmosphère.
Combien de plantes sont nécessaires ?
- Il n’existe pas de règle stricte, mais les études de la NASA – qui a été pionnière en la matière – recommandent une plante dépolluante tous les 10 à 15 m² pour un effet optimal.
- Concrètement, cela veut dire 3 à 5 plantes dans un appartement moyen de 50 à 70 m².
- Pour ma part, j’ai profité de cette émission pour faire le tour de mon intérieur, j’ai 29 plantes pour 16 espèces différentes, de quoi m’occuper !
Mais attention : elles ne remplacent pas une bonne aération quotidienne ! Pensez à ouvrir vos fenêtres au moins 10 minutes par jour, même en hiver.
En résumé sur les plantes dépolluantes :
- Les polluants intérieurs sont partout, discrets mais dangereux. Heureusement, la nature nous tend la main. Les plantes ne sont pas que décoratives : elles peuvent être nos alliées santé. Grâce à la phytodépollution, elles participent à l’assainissement de l’air, tout en apportant de la fraîcheur et du bien-être à nos intérieurs.
Alors, pourquoi s’en priver ?
- Si vous voulez savoir ce que vous respirez vraiment, il existe aujourd’hui de petits appareils pour détecter la qualité de l’air chez vous. Ça ne remplacera jamais les plantes… mais ça peut vous donner un bon coup de pouce pour décider où les placer !
- Aérez régulièrement : 10 à 15 minutes par jour, même en hiver.
- Évitez les produits émetteurs de COV : bougies parfumées, encens, produits ménagers agressifs.
- Intégrez des plantes dépolluantes : comme le spathiphyllum, le ficus ou la sansevieria.
- Surveillez les pics de pollution : après des travaux, l’achat de meubles neufs ou l’utilisation de produits chimiques.
- Vous pouvez vous équiper d’un détecteur qui mesure la qualité de l’air qui doit être inférieur à 1000 ppm (La partie par million 1 ppm = 1 mg/kg ) pour le CO², inférieur à 0.500 mg/m3 pour les COV et inférieur à 25ug (microgramme)/m3 pour le PM2.5 (particule fine inférieur à 2.5 micromètres).
C’était Loïc Bance pour Jardins d’ici, à très bientôt pour une nouvelle émission au cœur du végétal.
A très bientôt sur Côte Sud FM.
A très bientôt pour de nouvelles aventures jardins et merci de votre écoute et je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne semaine de jardinage !
Je vous retrouve la semaine prochaine, mercredi 04 juin 2025 de 14 à 15h00 sur Côte Sud Fm 90.3 et www.cotesudfm.fr
Les travaux de juin au jardin.
Pour plus d'information sur cette émission jardin:
Le podcast de cette émission en cliquant sur l'image ou le lien ci-dessous :
J'écoute ou réécoute l'émission n°21 du 28 mai 2025.
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